Tribune publiée dans Marianne le 7 octobre 2013 Quand en 2012, Manuel Valls fut nommé ministre de l’Intérieur, de nombreux observateurs s’étonnèrent de son manque d’empressement à débarrasser les services de sécurité de leurs responsables sarkozystes. On vit à l’œuvre les mêmes réseaux, les mêmes amitiés et les mêmes méthodes. Et le sentiment résigné d’une seule politique possible. Pourtant, si on pose un instant le regard sur le domaine de la lutte antiterroriste, qui révèle…