marseille assemblee

03.07.2017

Entre Marseille et l’Assemblée nationale

Je demande à mes lecteurs les plus fidèles de me pardonner cette longue absence devant le clavier. Les jours ont filé dans un tourbillon d’événements qui ne m’a laissé ni pause ni trêve. J’ai bien écrit à plusieurs reprises quelques chapitres au fil de mes voyages en train notamment. Mais j’ai eu le tort de les mettre au frigidaire avant publication comme je le fais le plus souvent. Mais dans l’ambiance actuelle, ils se sont retrouvés bien vite totalement dépassés. Que d’événements en effet ! L’élection des 17 députés de « la France insoumise », la formation du groupe parlementaire, notre arrivée à l’Assemblée, la gestion de cet étrange balancement entre la joie pour ceux qui sont élus et la peine pour ceux qui ne le sont pas.

Au plan matériel aussi tout est devenu très compliqué pour moi : l’organisation de ma vie entre Paris et Marseille, la fin de mon équipe au Parlement européen, en même temps que tous les nouveaux dispositifs de travail doivent se mettre en place, et les premiers débats être organisés ! Dans cette ambiance, et avec ce calendrier, chaque moment arraché à l’activité ne peut servir qu’au sommeil pour que le corps se répare en vue de la séquence suivante !

Je ne raconte rien ici de nos premiers pas puisque vous en savez déjà tout du fait de l’impact qu’ils ont eu dans les médias. Je ne dirai rien non plus de l’attitude de ces derniers puisque cela aussi, vous l’aurez remarqué, spécialement dans le cas lamentable de l’agression raciste contre Danielle Obono. Les mauvais traitements qui m’ont été appliqués et qui continuent à l’être, pour une phrase, un mot toujours hors de son contexte, le sont à présent à la quasi-totalité de mes amis. J’accepte d’y voir le signal réconfortant du fait que le parti médiatique existe bien et qu’il nous a identifiés comme un danger pour ce dont il est la deuxième peau. Mais n’y aurait-il pas moyen d’être combattus sur un autre registre moins personnel, plus idéologique ou programmatique ? Je crois que quelques-uns en sont capables en effet. Mais l’essentiel d’entre eux, non. La contrainte du buzz, l’ignorance, et le panurgisme le leur interdisent. Au demeurant, les chefferies veillent ! Il faut donc vivre avec et adapter nos stratégies de communication à l’existence de cette hargne désormais permanente.

Dans ce post, je reproduis une interview que j’ai donnée au « Journal Du Dimanche ». Je me suis efforcé de résumer au gré des questions l’angle sous lequel nous analysons la situation présente si spéciale.

Puis ici, pour éclairer mon propos, je publie le document qui est proposé par ce que nous appelons « l’espace politique » de « La France Insoumise ». Il s’agit de la réunion de groupe de militants politiques de divers horizons, d’organisations qui ont soutenu et participé à l’animation de la campagne des élections présidentielles. Le motif de la réunion était d’analyser ensemble les résultats des législatives et de valider l’entrée dans cet espace du groupe de militants de EELV qui, avec notamment l’ancien député Sergio Coronado, avait fait équipe avec nous dans ces élections. Après la discussion détendue que l’on imagine, nous avons confié au communiste Christian Audouin le soin de proposer un résumé des conclusions qui nous rassemblaient. J’ai pensé qu’en le publiant ici, j’en augmenterai la diffusion et, surtout, que je permettrais à mes lecteurs de savoir que cet espace existe et qu’il travaille en bon esprit d’équipe à produire du diagnostic, de l’analyse, des propositions d’actions.

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macron devant le congrès
Crédits photos : Assemblée nationale (photo du Congrès en arrière plan) ; Kremlin (photo d’Emmanuel Macron).
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