Le président a parlé. Il se trompe d’époque. Il a grondé le pays. Pas un mot pour les victimes tant parmi les manifestants que parmi les forces de sécurité mises en impasse par la politique du pouvoir. Face à l’indignation du peuple devant les inégalités et le refus des uns de contribuer comme les autres, il pense qu’une distribution de monnaie peut calmer l’insurrection citoyenne qui a éclaté. C’est à ceux qui sont dans…