melenchon question sociale
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08.04.2021

Occupons-nous de la question sociale !

Le 8 avril 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Bruce Toussaint. Alors que la polémique enfle sur les dîners clandestins de riches, il a dénoncé la société de classe et de caste qui contourne la règle et a appelé les gens à voter pour ne plus vivre dans une société dans laquelle certains se gavent et d’autres dorment à la rue. Il a aussi expliqué que face à cette polémique, le débat lancé par Macron sur l’ENA agit comme une diversion pour jeter des pierres aux hauts fonctionnaires plutôt que de poser la question du partage des richesses.

Le président du groupe « La France insoumise » a dénoncé les entreprises qui bénéficient des aides de l’État et s’en servent pour financer des plans de licenciement. Il a pointé du doigt celles qui bénéficient du crédit impôt recherche et licencient des chercheurs.

Concernant la gestion de la crise sanitaire, Jean-Luc Mélenchon a expliqué que les Français ne comprenaient plus les sacrifices inutiles dus au manque de planification du gouvernement. Il a dénoncé la pagaille dans l’Éducation nationale et l’impréparation de Blanquer. Il a appelé à réouvrir les lieux de culture et les petits commerces, mais aussi à accélérer la vaccination en faisant notamment venir le vaccin russe dans notre pays.

Le débat portait également sur la fin de vie et le droit à mourir dans la dignité. Le député insoumis a rappelé que son groupe avait porté une proposition de loi sur le sujet en 2018. Il a défendu le droit à être libre et maître de soi jusqu’au bout en choisissant du moment d’éteindre la lumière.

Concernant la vie politique du pays, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a expliqué qu’il souhaitait faire alliance avec les communistes, comme en 2017 et 2012. Il a dénoncé les faux-semblants de ceux qui prétendent vouloir faire l’unité mais ne sont pas capable de la faire dans des batailles concrètes comme contre l’extrême droite et la macronie. Il a expliqué que pour empêcher le duo Macron-Le Pen, il fallait voter pour un programme et non pas contre. Enfin, il a redit son opposition à la réforme de l’assurance chômage et a appelé à une réplique sociale d’ampleur face à Macron.

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