La dégringolade morale de l’officialité française a franchi un seuil notable ce jeudi soir avec l’interview télévisée de Benjamin Netanyahu. Certes la honte et les jalousie entre rédactions aidant, l’évènement a vite cédé la place aux faits divers dégoûtants qui sont désormais la matière première de l’information officielle ordinaire. Mais pas un syndicat de journalistes, pas une société de rédacteurs, pas une association professionnelle n’a émis la moindre protestation au moins symbolique ou morale….