Le lundi 29 mars 2021, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l’Assemblée nationale pour rejeter la prétendue loi climat du gouvernement. Le président du groupe «La France insoumise» a expliqué tous les manques qui rendaient ce projet de loi inadapté à l’urgence. Il a ainsi demandé comment LREM pouvait prétendre faire une loi sur le climat dans laquelle il n’était fait aucune mention des accords de libre échange, du 100% renouvelable ou encore de la question de l’interdiction des pesticides dangereux comme le glyphosate.
Face à l’inaction climatique du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a notamment décrit les changements que l’activité humaine produisaient sur notre planète, jusqu’à la modification des couches géologiques qui comportent désormais des traces des explosions nucléaires, d’os de poulets ou encore de plastiques. Il a peint le tableau de l’urgence climatique à l’heure où des îles sont submergées par les flots, où la fonte des banquises menace les courants océaniques qui régulent le climat, où il y aura 250 millions de réfugiés climatiques en 2050, où les plastiques se retrouvent dans les foetus humains, où l’évaporation accélérée de la mer Méditerranée provoque des pluies diluviennes.
Le candidat insoumis à l’élection présidentielle de 2022 a expliqué l’objectif de son programme : faire une société de l’harmonie entre les êtres humains et la nature. Il a rappelé les deux axes centraux de son programme écologique : la règle verte (ne pas prendre à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer) et la planification écologique pour reconquérir le temps long là où le capitalisme impose le temps court. Il a ainsi expliqué l’importance de refaire entièrement les canalisations du pays à l’heure où l’eau commence déjà à manquer. Enfin, Jean-Luc Mélenchon a appelé ses collègues à se penser en députés du peuple humain tout entier au moment de voter sur les questions climatiques tant ce sujet doit être pensé à l’échelle de notre planète et montre que, face au danger, les êtres humains sont semblables et doivent mettre en place une société de l’entraide pour s’en sortir collectivement.