Mes amis, à cette heure, je suis ici à ma place. Car si la compassion, et le respect dû aux morts, est acquis dans tout le peuple français, et parmi vous tous, ce qui n’est pas acquis c’est de réparer les blessures qui résultent de la situation de ces derniers jours dans l’esprit collectif. Si le chef de l’État, chef des armées, est à sa place, devant les dépouilles des militaires assassinés, notre rôle à…