Pour conclure mon discours à Marseille, j’ai lu un poème de Yánnis Rítsos. Il s’agit d’un écrivain grec, communiste, ami de Neruda et d’Aragon. Mais, peut-être vous en êtes-vous rendus compte, cette lecture a connu quelques imprévus. En premier lieu, le vent frappant ma feuille de papier et la pliant, j’ai dû escamoter la lecture d’une strophe dont la moitié des lignes était soustraite à mon regard. Puis, en prenant ma deuxième feuille alors…