2021 | SEUIL | COMMANDER EN LIGNE
Plus qu’une liste de mesures, l’Avenir en commun porte une vision du monde cohérente pour le futur. Il s’articule autour de 5 grands enjeux qui couvrent l’intégralité des défis auxquels nous devons faire face : vivre libres et citoyens, s’adapter au système de la nature, unir pour bien vivre, humaniser les personnes et la société, et enfin, ordonner le monde.
C’est un programme “prêt à l’emploi” : 14 chapitres y détaillent les propositions que Jean-Luc Mélenchon et son équipe mettront en œuvre après l’élection présidentielle de 2022.
De la refondation du peuple par l’Assemblée constituante au développement de l’économie de la mer, en passant par la garantie d’emploi, les propositions du candidat de l’Union populaire sont soutenues par une majorité de Français. Ce livre vise à convaincre cette majorité de Français de choisir le bulletin de vote Jean-Luc Mélenchon afin de construire une société d’entraide ayant pour but l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature.
2021 | Robert Laffont | COMMANDER EN LIGNE
Ce livre réunit trois discours prononcés par Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Eric Coquerel à l’Assemblée nationale, le lundi 29 mars 2021. Il s’agissait de rejeter le projet de loi prétendument issu de la convention citoyenne pour le climat. Ce moment de débat parlementaire a été l’occasion pour Jean-Luc Mélenchon de ramasser la pensée écologique insoumise dans une prise de parole.
Il avance le concept nouveau de « peuple humain » uni par l’écosystème unique dont il dépend pour sa survie. À partir de cette prémisse, il affirme la nécessité d’une écologie de rupture. Le système économique actuel doit s’effacer avant d’effacer la biosphère. Il propose un horizon pour le nouvel humanisme : l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature.
Les discours sont reproduits avec les interruptions de l’auditoire tels qu’elles sont rapportées au Journal Officiel. Ils sont accompagnés d’extraits de notes de blog ou d’autres discours de Jean-Luc Mélenchon. Ainsi, ce livre offre une expérience de lecture augmentée en donnant la possibilité de se référer à de nombreuses autres sources par QR code pour approfondir ses sujets.
2020 | LIRE LE LIVRE
SYNOPSIS
J’étais en Bolivie du 19 au 24 avril de cette année 2021. Une équipe m’accompagnait pour tirer le maximum d’effets de ce séjour. Le parcours et les rencontres que j’y ai fait permettent de présenter ce document comme un point de situation politique ample. Il donne, bien-sûr, un aperçu de la situation de ce pays. Mais du fait de mes échanges sur place, il prend une dimension d’intérêt beaucoup plus universel en quelque sorte. Pour éviter la production d’un texte de synthèse forcément trop pesant, le déroulement des pages suit le cours des évènements auxquels j’ai participé. La leçon de ces moments s’écrit donc progressivement et les personnes qui me liront se feront une vision d’ensemble par eux-mêmes.
Je veux cependant donner ici quelques éléments d’appréciation pour comprendre le point de vue qui m’anime dans de telles circonstances. L’Amérique du sud est un continent politique en construction accélérée. Sa dynamique émerge d’une réalité composite quant aux peuples qui la forment aussi bien dans les nations qu’entre elles. En effet le surgissement politique des peuples originaires dans la vie institutionnelle de chacun des pays est un fait spécifique somme toute récent, même s’il est le résultat de cheminements lents depuis les conquêtes espagnole et portugaise elles-mêmes. De plus, si la langue espagnole est un trait commun décisif, chaque nation, depuis les indépendances de la décade 1810 a développé des traits spécifiques. Ils sont profondément ressentis comme autant d’identités nationales particulières. La dynamique qui anime cet ensemble finira par être celle de la plus grande partie du continent, du sud au nord. La confiscation par les Etats Unis de la moitié du territoire mexicain finit par se retourner contre l’impérialisme des Anglo-Saxons. Le plan de Napoléon III pour contenir les Anglo-Saxons par le Mexique se réalise mais dans des conditions plus pacifiques et progressives. Les Etats-Unis seront hispaniques avant la fin du siècle s’ils ne se sont pas démembrés avant. L’orientation du sud du continent se tourne vers le Pacifique et l’Asie, comme au nord en dépit des apparences. C’est un séisme après cinq siècles tournés vers l’Atlantique et l’Europe. Cette bascule s’opère bien plus rapidement qu’on ne l’avait d’abord envisagé. C’est un signal fort de la direction que prend la civilisation humaine. C’est enfin dans cette zone que la confrontation sociale et politique avec le néolibéralisme a été la plus éruptive. Mais aussi la plus ancrée dans des profondeurs insoupçonnées, où se mêlent, en un tout, les aspects ethniques, politiques, et sociaux. De l’élection de l’indien Evo Morales en Bolivie à celle de l’afro- américain Obama aux USA, il y a un lien qui signale une étape fondamentale franchie dans la créolisation du continent telle qu’elle est à l’œuvre là-bas depuis deux siècles.
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Au total, une énorme énergie politique se dégage de la zone. Progressivement unifiés par la langue, uniformisés par la globalisation contemporaine des pratiques alimentaires, vestimentaires, architecturales et publicitaires, le sud et le centre du continent américain fonctionnent aussi comme un miroir pour la vieille Europe. Ils soulignent l’avachissement de notre monde. Ce monde qui se plait sous la domination des vieilles générations repues et se tient frileusement couvée sous la tutelle politique des rentiers allemands. Ce monde qui refuse la créolisation qu’il vit pourtant. Ce monde qui nie ses racines gréco-latines. Ce monde se voue aveuglement aux héritages lointains du monde tribal anglo-saxon, celui de l’au-delà des limes de l’empire civilisationnel romain, du mur de Claude et des campements des armées de Marc Aurèle. Ce monde en naufrage une nouvelle fois dans les eaux glauques de l’extrême droite, du racisme, de l’intolérance religieuse. Ce monde en dilution dans la grossière régression sociale que la peur de l’URSS avait contenu pendant un demi-siècle. Ce monde qui, avant cela, avait été capable de l’esclavage, de la colonisation, du sexisme d’Etat avec le code civil et le suffrage universel masculin. Et de produire deux guerres mondiales, le nazisme et les camps d’extermination. Ce monde que le bing bang fondateur de la grande Révolution des Français avait un moment illuminé et travaillé ensuite jusque dans ses moindres recoins et jusqu’à cette Amérique du sud qui dès les indépendances en a été l’héritière directe.
Je me suis mis à l’école de ce qui se passe là-bas depuis trente ans. J’ai renoncé à l’arrogance des européens qui viennent y donner des leçons de socialisme où reprendre les campagnes des agences d’influence nord-américaines. J’y ai puisé non un « modèle » comme le disent les benêts du commentaire en mode pré-cuisiné servi sous vide. Mais une source d’inspirations. J’y puise mon énergie en voyant faire, en voyant commencer, en voyant innover, non les pauvres machines à sous de la Silicon Valley, mais des êtres sensibles et vifs, beaux et brillants d’humanité, d’erreurs et de succès humains. Je m’imprègne des milles tentatives d’inventions politiques face à la triste uniformité des recettes néolibérales, appliquées avec la même stupide férocité de l’Altiplano à l’Amazonie, de la Terre de feu aux glaces de l’Alaska.
La pandémie a renforcé tout ce qui se savait sans pouvoir se dire déjà avant elle quant aux valeurs en confrontation. D’un côté, la grossière puissance des USA, leur cupidité déployée à ventre que veux-tu dans les allées de la mort par COVID 19. De l’autre, Cuba proposant ses médecins et bientôt ses cinq vaccins aux pays les plus mal lotis. D’un côté l’embargo sur des pays sans défense autre que leur capacité à résister dans la souffrance, où des milliers de gens meurent parce que les USA les privent de tout et même du reste pour récupérer le contrôle de leur pétrole. De l’autre, la Bolivie qui aide comme elle peut à faire avancer les grandes causes communes de l’humanité. Et ainsi de suite.
Plus je vois, voyage et rencontre, plus je sais ce que la France pourrait avoir d’unique et de précieux pour le monde, de nouveau, comme après 1789. Pour cela, il nous faut regarder le monde comme une planète et les Nations comme une forme du peuple humain. Et comme on fit la première révolution politique pour des principes qui ne cherchaient pas à être français mais universels, nous passerions à ce nouvel âge non seulement pour nous mais pour tous.
Jean-Luc Mélenchon
La Paz 23 Avril 2021
2020 | LIRE LE LIVRE
SYNOPSIS La violence, la durée et l’extensionde la crise sanitaire confirment le fait que nous ne sommes pas dans une parenthèse de « temps suspendu » – un moment sans politique – où nous affronterions un épisode sanitaire, l’épidémie du COVID19 et où, pendant ce temps, le reste de la réalité nous attendrait sagement sur nos étagères.
Il faut donc analyser la façon dont l’évènement coronavirus disloque la communauté humaine en passant d’un domaine à l’autre des activités qui l’organisent. Pour étudier la trajectoire de cette contamination j’ai utilisé les outils proposés par « la théorie de l’ère du peuple » et la méthode du matérialisme historique. Puis j’ai traité des formes d’entrée de notre action de militants politiques dans ce contexte à la lumière du deuxième volet de cette théorie, celle de « la révolution citoyenne » et de son moteur essentiel, la revendication populaire spontanée d’auto-contrôle.
L’étude décrit des étapes de la propagation de la crise. Mais bien sûr, dans la réalité concrète, il n’y a pas de seuil tranché entre chaque étape de cette propagation. L’une procède de l’autre de l’autre et s’y superpose comme une couche supplémentaire du réel qui surplombe et conditionne la solution du problème précédent. Après l’apparition de la pandémie et en conséquence de la crise économique et financière, fatalement, il y aura la crise sociale générale et comme expression de celle-ci, la crise politique.
Quand on en sera à la crise politique, tous les autres compartiments seront dominés par elle. Evidemment ce sera aussi un moment de réorganisation géopolitique du monde globalisé, où l’on verra la hiérarchie des puissances être remise en cause. Le sujet dominant sera « comment et qui peut nous sortir de là ? ». Alors reviendra la question essentielle pour les sociétés humaines : quelles règles s’imposent à tous et qui en garantira l’exécution ? Au total, il s’agit de mettre en œuvre une stratégie de révolution citoyenne adaptée aux circonstances particulières de ce moment particulier. Un moment de grande opportunité pour changer en profondeur le monde dans lequel nous vivons.
2019 | PLON | COMMANDER EN LIGNE
4E DE COUVERTURE
« Je ne dois pas accepter de me faire couper la gorge dans le vacarme confus de l’information spectacle qui va prévaloir. Je prends donc la plume. Je vais donner ma part de témoignage sur notre époque puisque j’ai l’honneur d’être parmi les trois premiers députés Insoumis inculpés poli- tiques depuis la guerre d’Algérie. Mais je vais le faire à ma façon. Sans m’en obséder. Sans assommer de détails les lecteurs du livre que je prévois de faire avec ces lignes. et sans sombrer dans le juridisme, qui est toujours l’engloutissement de la parole des victimes. Je vais le faire au fil du clavier et parfois des rêve- ries qui m’atteignent chaque jour. Je vais écrire « à sauts et à gambades », comme disait Montaigne. Une chronique « consubstantielle à son auteur », comme il le disait de ses propres chroniques consignées dans Les Essais. Et je compte, de cette façon, réunir au moins une fois noir sur blanc quelques-unes de nos raisons de dénoncer ce qui nous est infligé. Nous avons trop tardé à le faire. »
2017 | L’OBSERVATOIRE | COMMANDER EN LIGNE
4E DE COUVERTURE « En pleine faillite matérielle et morale, notre société s’éloigne toujours plus de ce qu’elle proclame sur tous ses bâtiments publics : la liberté, l’égalité et la fraternité. Le grand nombre n’a donc plus confiance en rien ni en personne. En tout cas dans aucune institution, ni en ceux qui les représentent. Les gens préfèreraient avoir confiance. Ils ne sont pas habités de rancoeur, mais d’amertume. Tandis que notre morale personnelle organise notre comportement individuel, la vertu doit régler ce que nous faisons en société. La vertu, c’est donc une méthode d’action à usage individuel dans la vie publique. Ce livre propose de la faire vivre, par la raison, le débat argumenté et des propositions concrètes. La vertu n’est pas l’apanage d’un parti ou d’une famille politique. La vertu reste un choix. Oui, un choix dont chacun est personnellement responsable. »
2016 | SEUIL | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS S’entretenir avec Jean-Luc Mélenchon, c’est raconter un engagement politique dont l‘histoire commence en 1968 et traverse les heures chaudes de la gauche au pouvoir et dans l’opposition, des mouvements sociaux, des décolonisations, de la chute du Mur et de l’émergence de la globalisation du capitalisme. Autant d’expériences marquantes pour qui veut rester ancré dans la quête d’un autre futur possible pour le monde. Une exigence plus forte que tous les conforts de situation auxquels il a renoncé en quittant le PS en 2008. Ici l’insoumission est autant un programme qu’un choix de vie personnel.
Ce livre écrit avec le journaliste Marc Endeweld nous fait découvrir le parcours d’un homme passionnément engagé, élu, ministre, brillant orateur et écrivain, qui politise tout ce qu’il touche. On y croise des personnages et des situations qui ont bouleversé la fin du siècle précédent et l’aube de celui-ci. On y saisit aussi la vision de la France et du monde qui inspire un projet politique pour les temps qui viennent.
Engagé dans la construction d’un nouveau mouvement politique en France pour mener une révolution citoyenne, Jean-Luc Mélenchon obtint plus de 11% et quatre millions de suffrages à l’élection présidentielle de 2012. Combien en 2017, pour celui qui se veut désormais le porte-parole des « insoumis » ?
Marc Endeweld est grand reporter à Marianne. Et auteur de France Télévisions Off the Record (2010) et L’Ambigu monsieur Macron (2015) chez Flammarion.
2016 | PLURIEL | COMMANDER EN LIGNE | LIRE LES BONUS
4E DE COUVERTURE « Je propose de voir plus loin que l’horizon désespérant du présent. Regardons le monde fascinant qui s’est constitué sous nos yeux en quelques décennies. Un monde chamboulé par l’explosion du nombre des êtres humains, couvert de villes, où l’occupation de la mer elle-même a débuté. Mais un monde engagé dans un changement climatique irréversible et un bouleversement de la hiérarchie des puissances qui menacent l’existence même de la vie humaine. Un monde où surgit un acteur nouveau : le peuple.
Sa révolution citoyenne peut tout changer, en commençant par faire entrer la France dans la 6e République. »
2015 | PLON | COMMANDER EN LIGNE | LIRE LES BONUS
4E DE COUVERTURE – « Ceci est un pamphlet. Je prends le droit de critiquer l’Allemagne. Avez-vous vu comment elle a traité la Grèce ? Un avant-goût pour la France ? Je dis quel danger elle est devenue pour ses voisins et ses partenaires. Je dénonce son arrogance et le prétendu « modèle » qu’elle impose pour son seul profit. Je montre quel recul c’est pour notre civilisation. J’alerte. Outre-Rhin un monstre est né : l’enfant de la finance dérégulée et d’un pays qui s’est voué à elle, nécrosé par le vieillissement accéléré de sa population. Cette alliance est en train de modeler l’Europe à sa main.
En fait, l’Allemagne va mal. Le poison allemand est l’opium des riches. Changer nos vies et faire changer l’Allemagne est une seule et même chose. Il faut le faire avant qu’il ne soit trop tard. »
2015 | FAYARD | COMMANDER EN LIGNE | LIRE LES BONUS
4E DE COUVERTURE « Que François Hollande soit menteur, fourbe, servile, et que son projet soit glauque, est-ce une raison pour nous condamner à ne penser qu’à lui et au risque de la disparition de l’idée de gauche qu’il a usurpée ? Je propose de voir plus loin que l’horizon désespérant du présent. Regardons le monde fascinant qui s’est constitué sous nos yeux en quelques décennies. Un monde plein d’êtres humain, couvert de villes, où l’occupation de la mer elle-même a débuté. Mais un monde engagé dans un changement climatique irréversible et un bouleversement de la hiérarchie des puissances qui menacent l’existence même de la civilisation humaine.
Un monde où surgit un acteur nouveau : le peuple. Les puissants se moquent de lui, le méprisent, lui bourrent le crâne et insultent tous ceux qui lui donnent la priorité. Mais si les puissants n’ont plus peur de la gauche édentée par Hollande, ils ont plus que jamais peur du peuple. Sa révolution citoyenne peut tout changer, en commençant par faire entrer la France dans la 6e République. »
2012 | BRUNO LEPRINCE | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Ce livre présente les textes et discours sur l’écologie que Jean-Luc Mélenchon a développés au nom du Front de Gauche pendant la campagne présidentielle. Ces idées ont été soutenues par les bulletins de vote de 4 millions d’électeurs conscients d’écrire une page nouvelle de l’histoire politique dans notre pays. Visant l’éducation populaire, ces textes sont nourris de l’expérience des luttes sociales et écologistes.
En rupture avec la règle d’or de l’austérité, la règle verte résume l’exigence qui est celle de l’humanité tout entière : éteindre la dette écologique engendrée par le capitalisme et le productivisme. Car la catastrophe écologique s’accélère. Une politique concrète permet de puiser dans ce défi mortel le ressort d’un passionnant rebond de l’histoire de la civilisation humaine. Cette situation révèle l’existence d’un intérêt général humain : préserver l’écosystème qui rend la vie humaine possible. Pour assumer cette part de notre devoir devant l’humanité, ce livre propose une méthode, celle de la planification écologique. Il contribue à poser les bases d’une nouvelle doctrine pour la gauche, celle de l’éco-socialisme.
2010 | FLAMMARION | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS « Qu’ils s’en aillent tous ! » Demain, des millions de gens iront prendre aux cheveux les puissants, excédés de les voir saccager notre pays et condamner la population de la cinquième puissance économique du monde au recul de tous ses acquis sociaux. Ils le feront, révulsés par les mœurs arrogantes des amis de l’argent, non seulement ce Président et son gouvernement, mais aussi toute l’oligarchie : les patrons hors de prix, les sorciers du fric qui transforment tout ce qui est humain en marchandise, les financiers qui vampirisent les entreprises, les barons des médias qui ont effacé des écrans le peuple. Du balai ! Ouste ! De l’air !
Je souhaite une révolution « citoyenne » en France pour reprendre le pouvoir à l’oligarchie, au monarque présidentiel, et à l’argent roi. Qui veut vraiment chambouler la société doit savoir comment et pour quoi faire. Mon croquis est là pour ça. Pour pouvoir débattre. Partager un enthousiasme. Et donner envie.
2010 | BRUNO LEPRINCE | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Du nouveau chez Jaurès, est-ce possible ? Oui.
Épisode peu connu de sa vie, de mi juillet à fin octobre 1911, Jean Jaurès se rend au Brésil, en Uruguay et en Argentine. Ce fut son unique grand voyage à l’étranger. Dans ces trois pays, il prononce des conférences publiques qui ont un grands succès. Seules les huit conférences prononcées à Buenos Aires en Argentine avaient été immédiatement traduites et publiées en espagnol, mais jamais en français. Jaurès y développe des notions fondamentales de sa pensée dans « La politique sociale en Europe et la question de l’immigration », et « L’organisation militaire de la France », ou plus philosophique dans « Civilisation et socialisme ».
Par la qualité de ces conférences, ce voyage est un moment important dans l’œuvre de Jaurès. En fait, chacun de ces textes est une contribution à la réflexion universelle : comment bâtir une nation ? Dans son commentaire, Jean-Luc Mélenchon montre l’actualité du message de Jaurès quand l’identité républicaine de la France est mise en cause.
Réalisé par des militants du Parti de Gauche, cet ouvrage propose pour la première fois la publication en français de toutes ces conférences, en expliquant les conditions de ce voyage. Jusque là inédites en France, des photos de Jaurès en Amérique latine y sont aussi présentées.
2009 | BRUNO LEPRINCE | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Sous la conduite de la social-démocratie, la gauche historique est menacée de dissolution dans toute l’Europe. Cela au moment où déferle une terrible crise du capitalisme dans un contexte de marche au désastre écologique. Une autre locomotive est donc nécessaire pour la gauche. L’enjeu est de construire une alternative majoritaire pour dépasser le capitalisme et rompre avec le productivisme. Comment ? La création du Parti de Gauche exprime en France une réponse qui s’observe dans de nombreux pays après l’exemple de « Die Linke » en Allemagne. L’alliance du Parti de Gauche avec le Parti Communiste et Gauche Unitaire dans le « Front de gauche » a ouvert la voie de ce renouveau sous une forme originale. Elle est fondatrice depuis le résultat acquis aux élections européennes. Ce recueil rassemble quelques textes de Jean-Luc Mélenchon qui éclairent cette démarche et lui proposent un projet politique et électoral pour s’enraciner et s’élargir dans les années qui viennent.
2009 | BRUNO LEPRINCE | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Le président de la République Nicolas Sarkozy a accepté d’être nommé Chanoine honoraire de Latran, la paroisse du Vatican à Rome. À l’occasion de son intronisation, il a prononcé un discours qui adopte le concept de «laïcité positive» défendu par le pape Benoît XVI. Le ridicule du ton de prédicateur qu’il adopte, les injures et les provocations auxquelles il se livre contre les Lumières, la vision républicaine de l’histoire de France et les maîtres de l’école publique, ne doivent pas faire perdre de vue l’objectif politique qu’il poursuit. Il s’agit de faire entrer la France dans la logique du «choc des civilisations» où les religions définissent les personnes, les sociétés et le système des relations internationales. Pour cela, il veut tourner la page de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État. Danger !
2070 | BALLAND | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Loin d’être la bécassine que ses détracteurs ont caricaturé, Ségolène Royal incarne crûment et ouvertement une mutation idéologique que François Hollande a préparée de façon homéopathique au fil de ses dix années à la tête du Parti socialiste. Textes à l’appui, Jean-Luc Mélenchon, retrace et analyse les origines de cette évolution. Il montre comment le programme et les propos de la candidate, même les plus décalés, étaient conformes à l’orientation politique qu’elle et son ex-compagnon, avec quelques amis, avaient défini dès 1984. Et comment cette orientation plus démocrate que sociale, en rupture avec l’histoire du socialisme français, a été imposée au PS sans vrai débat.
Poursuivant son enquête en Europe et en Amérique latine, l’auteur rétablit la vérité à propos des prétendus exploits des gouvernements sociaux-démocrates que les soi-disant « rénovateurs » suggèrent d’imiter. Partout ce n’est que désastre social et revers électoraux. Cela le conduit à plaider au-delà des seuls rangs socialistes la nécessité d’une force politique nouvelle à gauche. Seul moyen, à ses yeux, d’ouvrir un autre chemin que celui du reniement qui menace la gauche de disparition.
2004 | SEUIL | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Avant d’être une institution, la République est un idéal global qui propose des réponses morales et philosophiques autant que politiques sur des questions apparemment aussi éloignées que le droit à l’avortement des mineures, l’ethnicisme corse, le modèle de construction européenne ou la nécessité d’interdire le Front national.
Jean-Luc Mélenchon a rassemblé ici ses réactions telles qu’il les a formulées dans des tribunes de presse et des discours au fur et à mesure des événements auxquels il a pris part. En évitant ainsi le style de l’exposé doctrinal, il présente à la fois les arguments d’une manière de concevoir l’action politique mais aussi de la vivre, au fil des jours, par la parole et l’écrit. Ses textes expriment donc autant de vives passions que de bonnes raisons.
Les causes républicaines qu’il met en scène replacent l’engagement politique dans la dimension culturelle dramatique qui, depuis la grande Révolution de 1789, forme la trame de l’histoire de France.
2002 | L’HARMATTAN | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS La marchandisation qui atteint toute activité contournera-t-elle l’école ? Le vieillissement de la population ne promet-il qu’une agréable baisse des effectifs dans les salles de classe ? La mission d’émancipation laïque par l’école est-elle toujours résumée par la bonne vieille lutte pour tenir les curés à distance ? Tout compte fait, la massification réussie de l’accès à l’école satisfait-elle la démocratisation que nous voulions ? Le supplice du collège unique, le tue-la-joie du modèle pédagogique unique, le brise reins du premier cycle de l’université, l’opacité des parcours éducatifs disponibles et leur éparpillement sous l’autorité de multiples gardes-frontières sourcilleux, la misère sociale de tant de jeunes en formation doivent-ils rester des secrets de famille bien cachés ? Parce que nous sommes fiers des formidables réussites de notre système et que nous ne voulons pas faire chorus avec les ennemis de l’école républicaine ou avec les pisse-vinaigre pour qui tout va toujours plus mal, sommes-nous tenus de fermer les yeux ?
Depuis la grande loi d’orientation sur l’éducation de 1989, les débats sur les finalités de l’École se sont taris. Le Manifeste rouvre ce débat autour d’un fil conducteur : l’analyse de l’évolution du contenu et de la place du travail dans les rapports sociaux. Et il propose, pour répondre aux défis de la société du plein emploi, un nouveau paradigme : la professionnalisation durable comme finalité de l’École, et une orientation : la pédagogie personnifiante comme exigence laïque.
2000 | RAMSEY | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS « Je m’appelle Attika, je suis née en banlieue et je suis étudiante.
Je m’appelle Attika, je suis fille d’ouvrier et je rêve de devenir prof.
Je m’appelle Attika et ce matin je ne sais plus dans quel monde je vis.
Pour moi, la vie n’a été, jusqu’à hier soir, qu’une succession de jours et de nuits plus ou moins heureux que je traversais avec insouciance. Comme tout le monde, j’avais mes petites habitudes, mes angoisses secrètes et mes ambitions avouées. Comme tout le monde, j’avais un avis sur tout et rien selon le menu que nous présente l’actualité chaque jour. En vérité, comme tout le monde, je ne m’intéressais qu’à mes problèmes et n’œuvrais qu’à les résoudre. Pas égoïste, non. Juste un peu naïve et confiante.
C’était avant. Avant la soirée d’hier qui aurait pu ressembler à un autre samedi si j’étais arrivée dix minutes plus tôt ou dis minutes plus tard… »
1997 | L’HARMATTAN
SYNOPSIS Au Parti Socialiste, la Gauche Socialiste assume l’ambition de formuler un projet global. Il porte un nom : La République Sociale. La formule est issue de l’Histoire profonde de la gauche en France, du fait des conditions particulières de lutte trouvées dans le pays de la grande Révolution qui a ouvert l’ère moderne. C’est à la formule de Jaurès que nous nous référons : « Le socialisme proclame que la République politique doit aboutir à la République Sociale ».
Mais ce n’est pas la description du meilleur des mondes qui vous est proposée. Tout commence par une analyse des caractéristiques nouvelles du capitalisme de notre époque. De là nous déduisons des objectifs, un programme et une stratégie. Ensemble ils dessinent une méthode d’action politique. La démonstration assume ses prétentions. Elle propose ses moyens d’action., les inscrit dans le calendrier réel de la crise politique dont notre pays est gros. Comment rassembler la gauche, que prévoir à propos d’une possible cohabitation, quels moyens mettre de notre côté pour augmenter la capacité du mouvement social à faire valoir ses exigences et à peser sur le rapport des forces politiques : nous ne laissons aucune question concrète de côté.
1994 | RAMSAY | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Michel Rocard est depuis vingt ans une figure emblématique de la gauche française. Les rapports difficiles qu’il a entretenus avec le Parti Socialiste et François Mitterrand ne sont un secret pour personne. Pourtant, après le désastre électoral des législatives de mars 1993, Rocard décide de prendre en main le Parti Socialiste et en devient le premier secrétaire.
À cette occasion il reçoit l’appui d’hommes et de femmes qui l’ont combattu depuis toujours. Pourquoi ? Rocard restera quinze mois à la tête du PS. Il parvient d’abord à lui tirer la tête hors de l’eau. Comment ? Puis il s’effondre dans l’élection européenne. Rocard a manqué le premier rendez-vous qui lui était donné depuis un quart de siècle avec son parti et avec le pays. Pourquoi ? Au-delà de la trajectoire étonnante d’un homme, c’est aux problèmes qu’il a rencontrés sans les dominer que s’intéresse cette chronique. Les leçons qu’elle suggère demeurent donc actuelles. Les mêmes causes, si on n’y prend garde à gauche, pourraient bien produire les mêmes effets. À l’heure où la gauche semble vouloir se donner, sans condition ni discussion, à un nouvel homme providentiel, l’auteur voudrait que l’expérience et la mémoire soient réhabilitées.
1994 | COUP DE GUEULE ! | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS Sommes-nous toujours condamnés à nous faire avoir jusqu’à l’os ? Non. À moins que l’on aime ça. Mais sinon, où trouver le contre-poison ?
1991 | DENOËL | COMMANDER EN LIGNE
SYNOPSIS C’est aujourd’hui évident. La gauche est malade. Elle perd ses certitudes. Le modèle scientifique auquel elle se réfère sans le dire est à présent dépassé… « Il est alors urgent de reprendre la réflexion théorique », affirme le socialiste Jean-Luc Mélenchon, et il propose de le faire à partir de la fabuleuse Théorie du chaos qui bouleverse déjà les sciences physiques en pénétrant les mystères du hasard. À travers des exemples concrets de son expérience politique, il ouvre ainsi une nouvelle piste de réflexion et propose une autre définition du lien entre la morale individuelle et l’action collective, afin que l’homme puisse devenir ce qu’il est. Alors, seulement, la vie de chacun y trouvera son sens.