Si vous vous êtes intéressés à l’incident qui m’a opposé à Brice Hortefeux jeudi dans l’hémicycle du Sénat, voici son épilogue provisoire.
Vendredi midi, j’ai eu, à sa demande, le ministre Brice Hortefeux au téléphone. Je juge que c’est courtois de sa part d’avoir pris l’initiative de le faire. Et je prends acte du fait qu’il m’a dit être désolé d’avoir pu laisser penser qu’il m’incriminait le calamiteux épisode du téléphone portable ouvert en plein bureau national du PS dont madame Mandraud du journal « Le Monde » prétend qu’elle a pu bénéficier pour écouter sans leur accord tout ce qui se disait en entre les dirigeants socialistes présents ce soir là. Monsieur Brice Hortefeux m’a expliqué qu’il a décidé de prendre contact avec moi en entendant FR3 affirmer qu’il m’en avait accusé. Je lui ai dit que c’est l’explication que chacun donnait de son propos au moment où il fut prononcé et que j’avais été interrogé sur ce thème séance tenante par la chaîne de télévision « Public Sénat ».
En ce qui concerne monsieur Brice Hortefeux, puisqu’il m’a exprimé des regrets, pour moi, après l’avoir remercié pour ce contact, l’incident est clos.
Pour les faiseurs de rumeurs concernant le fameux téléphone qui a permis à madame Mandraud d’écouter aux portes et de s’en vanter, je les invite à orienter leur regard ailleurs que de mon côté. En effet je n’étais pas présent au bureau national du PS ce soir là. Je siégeais au Sénat où se déroulait le débat sur la Nouvelle Calédonie. Les différentes polices politiques pourront le vérifier en consultant le compte rendu du BN du PS et celui de la séance du Sénat.
Enfin (on peut toujours rêver) si le sujet qui se traitait dans l’hémicycle, si important pour l’avenir du territoire et de l’idée que nous nous faisons de la nature de notre République intéresse autant que les mouchardages de madame Mandraud, on peut se reporter à la note que j’ai publié et qui est toujours en ligne sur ce blog.
Tout compte fait j’aurais préféré avoir pu poser ma question sur l’Education Nationale et le sort des enseignants. Cela aurait au moins permis de faire en sorte que monsieur de Robien le ministre en exercice ne puisse pas rester sans réplique quand il a traité avec tant de mépris les interrogations qu’a soulevée la manifestation de samedi dernier à l’appel de la FSU.