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Quelle poisse !

Quelle soirée ! Une taule électorale en France et une autre au Venezuela ! Il y a une semaine, la droite dure l’emportait en Argentine. La semaine d’avant, la droite ultra dure l’emportait en Pologne où il n’y a plus un député de gauche dans le Parlement. Vague noire.

En France, le résultat de dimanche est celui d’une mobilisation parfaite de l’extrême droite stimulée par l’onde de choc des attentats et le pilonnage médiatique. Combinée à l’effondrement de l’engagement électoral de la population et à une abstention de masse, le tableau se lit désormais comme une insurrection civique froide sur le mode « Qu’ils s’en aillent tous ». Le résultat calamiteux du Front de Gauche et des Verts est le fruit d’un refus obstiné de faire une campagne nationale, sous un label commun, dans un système d’alliance unifié et visible par tous et partout. Quatre combinaisons d’alliance pour treize régions, c’est un record !

J’avais annoncé que nous serions humiliés. Nous le sommes ! Et moi spécialement qui suis invité à endosser un score et à rendre des comptes sur une situation à laquelle je n’ai pourtant aucune part. Je ne peux même pas protester quand le calcul des résultats attribue 4,5% des voix au Front de Gauche en lui retirant deux régions où le score commun est accordé aux seuls Verts têtes de liste. Certes, j’en tire bien des leçons pour la suite puisque je n’ai pas l’intention de cesser le combat. Mais pour l’instant, il s’agit de franchir l’étape de dimanche prochain en évitant d’aggraver un rapport de forces déjà pitoyable face à la droite et l’extrême droite.

Chacun d’entre nous porte une décision compliquée au bout de son bulletin de vote. Partons de l’idée que chacun fait pour le mieux, en conscience. De toute façon nous sommes tous d’accord pour vouloir la déroute de la droite et de l’extrême droite. Aucune piqure de ciment n’est nécessaire sur ce thème. Mais nous ne tirons pas tous la même conclusion concrète de cette option. Il y a bien des avis contraires dans nos rangs. N’ajoutons pas à l’humiliation que nous valent nos campagnes aussi désastreusement éparpillées, les dégâts que nous infligeraient par-dessus le marché la vindicte et les noms d’oiseaux. On s’est assez tiré de balles dans le pied comme ça. Après cette élection, la vie et les luttes vont être plus dures. Inutile donc de s’ostraciser. Personne ne sera de trop.

Ici, je me contente de donner mon éclairage et de dire rapidement comment je vois ce que je vis comme vous. Mais bien sûr, avant cela, je reviens un peu sur le vote du premier tour et de quelques enseignements que j’en tire à chaud.

Nos partis, nos listes ont pris leurs décisions. Chacun dans leur coin et dans leur région pour ne pas changer de méthode désastreuse. Pour ma part, je suivrai les consignes. Je crois à l’intelligence du collectif. Et je mesure tous les inconvénients qui résulteraient de ne pas les suivre. Pour nous et pour les populations impliquées.

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