Cette semaine est une semaine décisive. Le 21 et le 23 septembre prochains, la mobilisation contre le coup d’État social Macroniste va franchir un seuil déclencheur. La semaine suivante, les mobilisations catégorielles vont prendre le relais : camionneurs, retraités puis fonctionnaires. On ne perd pas de vue les universités et les lycées en cours d’ébullition, ni les tours de contrôle aérien et les raffineries, hauts lieux stratégiques des bras de fer sociaux.
Face au mouvement montant, pour l’instant, la parade de nos adversaires reste le venin de la division. Un mot, un adjectif, tout est et sera utilisé pour opposer, démoraliser, figer. Quiconque se prête à ce jeu, pour faire parler de soi, pour faire valoir ses intérêts particuliers, pour régler ses comptes, joue le jeu de Macron. J’invite donc qui me lit à faire preuve de sang-froid et à ne répondre à aucune provocation. Toute notre énergie doit être consacrée à la réussite de la mobilisation en cours. Nous autres, les Insoumis, nous avons maintenant la responsabilité politique d’entraîner le plus grand nombre dans la lutte.
C’est une tâche exigeante. Car ce n’est pas seulement une mobilisation sociale dont nous parlons. L’enjeu est politique. L’ordre public social républicain est en cause. Des millions de gens ont besoin de nous, de l’action, de la détermination dont il faut faire preuve dans une circonstance aussi grave. Dans ce contexte, pas question de s’abandonner une seconde aux poisons et dentelles des chicayas de groupuscules. En dépit de tous les coups que nous recevons de face et dans le dos, la confiance populaire dans notre action, notre mouvement, nos députés, nos groupes d’appui, ne se dément pas. Il s’agit d’en être dignes et d’assumer les responsabilités que les urnes nous ont confiées !
Je publie ces lignes de retour de l’île de la Réunion où je viens de passer quatre jours en délégation de parlementaires Insoumis, aux côtés de Mathilde Panot, Danièle Obono, Jean Hugues Ratenon, députés, et Younous Omarjee, eurodéputé insoumis. De ce déplacement nous ferons dans les jours qui viennent un récit collectif. Mon intention ici est de donner quelques exemples du chaos et de la pagaille que l’hyper-libéralisme Macroniste fait monter de tous côtés dans notre société avec ses méthodes de prédation et ses obsessions idéologiques désastreuses.
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