En pleine déconfiture du régime je note quelques remarques, tirées de l’expérience. Je commence par la superficie des évènements. On change de gouvernement pour tourner une page ou pour amortir un choc. Ce que nous voyons n’a rien à voir avec cet exercice classique de la revitalisation d’un pouvoir. Les conditions dans lesquelles le troisième gouvernement d’Édouard Phillipe se constitue, au lieu de montrer un redéploiement du pouvoir macroniste, affiche son délitement. Bien sûr,…