La commission européenne a refusé le budget présenté par le gouvernement italien. Des commissaires non élus, dont le socialiste français Pierre Moscovici, menacent un État souverain d’une amende de plusieurs milliards d’euros s’il ne se plie pas à leurs directives. Le gouvernement italien, qu’on le soutienne ou qu’on le combatte, a été élu démocratiquement. Cette décision est un pas de plus dans le sens de la souveraineté limitée des peuples en Europe.
La commission européenne est incapable d’imposer à l’extrême-droite italienne le respect des droits humains fondamentaux envers les réfugiés. Sur ce sujet, les dirigeants européens sont prêts à faire toutes les concessions à Salvini. Mais sur la politique économique, cette Europe se montre intraitable. Pas la moindre déviation vis-à-vis du libéralisme n’est tolérée.
En 2015, Jean-Claude Juncker déclarait : » Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens « . En réalité, c’est dans le cadre de ces traités que la démocratie n’existe pas.