Communiqué de Jean-Luc Mélenchon du 16 septembre 2019
Je salue la relaxe, ce 16 septembre 2019 de Fanny Delahalle et Pierre Goinvic, militants écologistes. Comme des dizaines d’autres, ils étaient pourchassés par le parquet, aux ordres de l’exécutif, pour avoir décroché des portraits d’Emmanuel Macron dans une mairie afin d’alerter contre l’inaction face à l’urgence climatique. Les juges du tribunal de grande instance de Lyon ont rendu une décision historique affirmant notamment que « le décrochage de ce portrait doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple ».
Cette décision doit sonner l’arrêt de l’acharnement judiciaire que Nicole Belloubet et ses procureurs font subir depuis plusieurs mois aux militants écologistes. Les actions pacifiques de décrochage de portraits ont en effet donné lieu à 74 perquisitions et 93 garde à vue contre des jeunes gens dont le seul crime est de s’opposer à Emmanuel Macron. Le jugement d’aujourd’hui est un point de marqué pour la défense de l’intérêt général humain mais aussi dans la bataille contre la dérive autoritaire du pouvoir.