Je crée le site « le Monde en commun » comme composante de mon engagement de très longue date dans le domaine des relations internationales.
Mon constat est qu’en matière de vie internationale, la tradition de curiosité, de contacts et d’apprentissage mutuel qui était autrefois dominant dans ma famille culturelle et politique s’est amplement émoussée. De plus, la domination de l’esprit atlantiste et de ses agences d’influence réduit l’accès à l’information dont nous avons besoin pour comprendre et agir.
« Le Monde en commun » doit donc remplir trois fonctions.
D’abord, informer sur tout ce qui illustre l’activité populaire mondiale dans ce que j’ai nommé « l’ère du peuple et des révolutions citoyennes » : une nouvelle saison politique dans l’histoire de la civilisation humaine à l’âge de l’anthropocène. Le but est d’être utile en donnant des moyens d’apprendre de l’expérience des autres.
Ensuite, il s’agit de publier tout ce qui aide à comprendre l’état d’esprit et les analyses des femmes et des hommes qui sont en première ligne de l’activité populaire associative, politique ou syndicale dans le monde.
Enfin, il s’agit de mobiliser. Cela bien-sûr pour prendre en charge des campagnes internationales de solidarité. Mais aussi pour permettre d’accéder aux textes dans une langue qu’on ne connait pas. Viennent les volontaires pour former une équipe de traducteurs bénévoles pour rendre possible cet accès à l’information !
Ce sera ici l’espace pour ceux de mes amis dans le monde qui accepteront de s’y exprimer. Ainsi que pour mes équipiers de la « France Insoumise » qui ont une implication personnelle dans l’activité internationale.
Pour mener ce travail une équipe bénévole d’animation a été constituée. Et bientôt un conseil politique se formera sous la responsabilité de Manuel Bompart, président de la délégation Insoumise au parlement européen. Au total « Le Monde en commun » est une étape vers la création de ce club mondial auquel je travaille avec d’autres dans le monde.