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Interdiction illégale, salut nazi, gazage intempestif : la foule anti-raciste a résisté à toutes les provocations de la macronie

Une nouvelle fois, le rassemblement anti-raciste de la place de la République a été l’objet de toutes les provocations possibles de la part du gouvernement. Apres avoir donné son accord à une marche en sortie de la place de la République, le préfet de police a retiré soudainement cette autorisation et fait nasser les manifestants. Il s’agissait pour lui de pouvoir gazer, tirer au FlashBall et grenades, matraquer, interpeller, étrangler et garder à vue autant que de plaisir. Il va de soi que le refus de laisser passer vers l’amont du boulevard à l’heure exacte du démarrage de la manifestation alors que la place était comble était destiné à exaspérer les gens avec l’espoir d’avoir des incidents. L’IGPN avait déjà préparé les tampons : RAS. Yeux crevés, main arrachées, mort au balcon ? RAS. Le dispositif était d’autant plus condamnable qu’à cette heure le préfet de police et le gouvernement savaient depuis la veille que le conseil d’État avait rétabli la liberté de manifester. Toute l’officialité était déjà arcboutée pour faire passer toute la situation dans un récit raciste : dénoncer le « communautarisme » et le prétendu « racisme anti-blanc » des manifestants.

Pourtant rien ne s’est passé comme prévu par la macronie et ses marionnettes policières.

D’abord la provocation des « identitaires » sur le toit d’un immeuble a lamentablement échoué. Quoiqu’ils aient pu agir sans aucune réaction ni avant ni pendant leur pitoyable action, la foule est restée de marbre. Le salut nazi depuis le toit pourtant bel et bien photographié n’a donné lieu à aucune déclaration ni remarque de la police, ni de la justice, ni des officines spécialisées dans la dénonciation du prétendu antisémitisme des manifestants. Les voisins et un seul acrobate ont eu raison de cette momerie raciste. Les prétendues « forces de l’ordre » préféraient réserver leurs coups aux piétons sans défense de la place. Mais ils ont dû exfiltrer eux-mêmes les jeunes bon chic bon genre qui se faisaient des selfies dans le car de police tout sourire, joues roses et émotion de première communion. Immédiatement relâchés pour aller rejoindre le pot de fin de rallye à Versailles. Les pandores émus ont dû sécher une larme de bonheur en les relâchant : « Ah les braves petits ! ». Ça devait être la fête sur les sites Facebook des racistes officiels ! Ni garde à vue, ni mise en examen, ni perquisitions. Le parquet de Paris a déjà assez de travail avec les Insoumis, les gilets jaunes, les Antifas et les enquêtes préliminaires à la chaine.

Puis sans crier gare la police chargea et inonda de gaz lacrymos la place selon sa tradition pour terroriser les gens et obtenir de images de violences pour France 2 et France Info. Maigres résultats. Tout l’appareil de la propagande était mobilisé dans l’attente de pouvoir procéder à la flétrissure. Était prévu le bouquet utilisé contre les gilets jaunes : violences provoquées par la police comme avec le nassage des gilets jaunes à l’Arc de Triomphe, éléments d’extrême droite infiltrés (aussi comme à l’Arc de Triomphe). Puis deuxième lame : l’accusation d’antisémitisme à l’aide de débiles racistes, peut-être soudoyés, comme celui qui a répété « sale juif » jusqu’à être certain qu’on le filme. Et dont tout le monde a pu voir ensuite qu’il n’était pas vraiment à jeun…

Rien n’y a fait. Le comité Adama et les organisateurs ont réussi à tout maintenir mobilisé en ordre et calme. La foule savait qu’elle serait provoquée. Elle avait vu le déploiement policier et les caméras de l’officialité télévisée. Les consignes de calme circulèrent sans difficulté. La délégation des parlementaires LFI répartie partout sur la place constatait avec plaisir cette discipline. Nos réseaux sur la place étaient actifs pour aider de toutes les façons possibles consignes et info à passer le mur de CRS, camions, peloton de motos voltigeur massés par dizaines aux alentours de la place. Notre propre service d’ordre, nombreux sur zone avait observé ce déploiement et préparé les voies de repli. En prévision des violences policières prévisibles. Au moment où éclata une magnifique Marseillaise chantée a plein poumons, l’échec de la macronie et son divorce avec la jeunesse antiraciste du pays tourna à la déroute morale totale. La France chantait la Marseillaise, la macronie gazait les jeunes et sa police réclamait le droit d’étrangler les gens.

Vigilance à présent car le désir de vengeance du pouvoir et des ses divers appendices va être terrible. Mais ce qui se construit est d’une exceptionnelle signification pour le pays à la veille de la vague de débâcle économique qui s’annonce. Notre peuple peut résister uni plutôt que déchiré par le racisme. Un bien très précieux.

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