Le vendredi 23 octobre, Jean-Luc Mélenchon était dans le Morvan avec la vice-présidente du groupe parlementaire insoumis Mathilde Panot, pour enquêter sur la gestion des forêts françaises. Ils y ont vu la disparition des feuillus qui sont remplacés par des pins Douglas. Une culture intensive de la forêt. Des parcelles entières sont ainsi remplies de la même espèce de pins qui, au bout d’une quarantaine d’années, sont tous coupés en même temps. Cette coupe rase est un désastre pour la biodiversité, appauvrit les sols et perturbe le cycle de l’eau.
Puis, les deux députés se sont rendus sur un lac artificiel, construit à l’époque où le bois des forêts du Morvan servait à approvisionner Paris en bois de chauffage. Les rondins étaient alors acheminés jusqu’à Paris en passant par les cours d’eau. Et plusieurs retenues d’eau avaient été construites afin d’augmenter le débit de la rivière tout au long du trajet.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot se sont rendus dans une scierie artisanale pour y rencontrer deux professionnels du métier et discuter de la transformation du bois ainsi que des problèmes que pose l’industrialisation de la coupe des arbres.