eau

La semaine de l’eau

Voici de nouveau les heures sylphides d’un long voyage en avion. Casque sur la tête, je m’engloutis dans la musique classique. Le temps est suspendu. Il se remplit de bulles de pensées qui se chassent l’une l’autre comme sur des vagues. L’esprit fait ses rangements. Il le fallait. L’agitation des derniers jours a été extrême. Entre les interventions à l’Assemblée nationale sur trois textes et les divers travaux d’écriture, il a fallu encore glisser un meeting. Et même trois passages media, cadence dont j’avais perdu l’habitude depuis que je me suis mis en retrait d’eux. Et puis encore, par-dessus cela, le bouclage du troisième numéro de la Revue du programme. Un exercice particulièrement laborieux du fait du nombre des thèmes à traiter et des aléas des relectures à plusieurs. Enfin, pour finir, il y a eu la relecture des épreuves d’un petit livre à paraitre le 12 mai. Un travail achevé dans le vol Paris-Madrid en direction de Quito, avant le sprint dans les couloirs et tunnels ahurissants de cet aéroport de transit.

Quelle déprimante course à la valise à roulettes, d’escalators en petit train souterrain et autres parcours forcé entre les boutiques ! J’ai failli jurer de satisfaire aux acrimonies des macronistes et des lepénistes qui se sont agglutinés sur le hublot des réseaux sociaux pour m’injurier et me demander des comptes sur mon empreinte carbone : la prochaine fois j’essaierai sans doute d’y aller à la nage pour m’éviter l’aéroport de Madrid. D’autres ont ressorti le couplet « en pleine pandémie, comment ose-t-il ? ». Comme pour ma déclaration de candidature. Comme pour tout d’ailleurs. Inutile d’essayer de leur faire comprendre ce qu’est l’internationalisme. Ni pourquoi je suis invité du gouvernement bolivien pour la journée de la Terre, ni pourquoi je m’exprimerai devant l’Assemblée nationale bolivienne, ni pourquoi les délégations nationales du Parlement andin vont me recevoir en séance plénière à propos de la liberté de licence sur les vaccins.

Les macronistes, leur presse et leurs affidés n’admettent pas qu’il y ait une autre voix de la France. Je défends la licence libre sur les vaccins, Macron vote contre à l’Organisation mondiale du commerce. Le Drian va en Inde parler commerce et vente d’armes. Je vais en Bolivie pour la journée de la Terre. Chacun ses préférences.

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