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04.01.2022

Je veux restaurer une ambiance de liberté

Le 3 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission #Elysee2022 sur France Inter.

Il a tout d’abord évoqué l’importance des réseaux sociaux dans la campagne, expliquant qu’ils permettaient d’avoir une grande liberté. Il a rappelé que de nouveaux outils avaient été développés pendant sa campagne comme l’application “Action populaire”. Il a également annoncé plusieurs innovations techniques qui auront lieu lors de ses prochains meetings, notamment celui du 16 janvier à Nantes.

Le candidat pour l’Union populaire s’est ensuite dit inquiet de la situation en France où petit à petit le champ des libertés se réduit. Il a indiqué que la liberté devait être la règle de vie d’une société démocratique. Il s’est donc dit opposé au fait que le président de la République se mêle de tout et dicte des comportements à avoir aux gens. Il s’est redit favorable à l’inscription dans la Constitution de plusieurs libertés fondamentales de la personne humaine : l’IVG, le droit à mourir dans la dignité et la liberté du genre.

Interrogé sur la situation sanitaire, Jean-Luc Mélenchon a annoncé que des masques FFP2 seraient distribués lors de chaque meeting. En effet, ce type de masque est plus efficace que les masques chirurgicaux et ramène le risque de contagion en dessous de 1%. Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a rappelé que la vaccination n’était pas l’unique réponse à la pandémie et qu’il fallait une stratégie globale de lutte contre le virus. Pour ça, il faudrait notamment lutter contre les élevages intensifs qui créent des zoonoses mais aussi lever les brevets sur les vaccins pour les rendre accessibles dans le monde entier. Jean-Luc Mélenchon s’est redit favorable à un pôle public du médicament et s’est interrogé sur le fait qu’on ne parle jamais des traitements contre le Covid-19.

Questionné sur l’Union européenne, le candidat a expliqué pourquoi il s’était élevé contre l’installation du seul drapeau européen sous l’Arc de Triomphe. Il a rappelé que lors du vote en 2005, le président Sarkozy avait sorti l’hymne et le drapeau européen du traité de Lisbonne. Emmanuel Macron a donc décidé seul de cette action. Il a ensuite évoqué ses propositions concernant l’application de son programme au sein de l’Union européenne s’il est élu. Jean-Luc Mélenchon a indiqué que, quoiqu’il arrive, son programme sera appliqué. Si l’Union européenne s’oppose à son contenu, la France pratiquera l’opt-out, c’est-à-dire la non-application de certaines règles européennes contraires à la volonté des Français.

Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a également répondu aux questions des auditeurs sur l’union de la gauche. Il a dénoncé le manque de sérieux de ceux qui prétendent vouloir faire l’union à moins de 100 jours de l’élection présidentielle. Il a par ailleurs expliqué qu’il défendait un programme qui faisait la synthèse des propositions des syndicats et des associations. Il a appelé à la mobilisation davantage qu’à l’union.

Interrogé sur les réformes qu’il propose pour partager la richesse, Jean-Luc Mélenchon a défendu le salaire maximum dans l’entreprise : c’est-à-dire pas d’écart de salaire de plus de 1 à 20 au sein d’une même entreprise. Il a par ailleurs rappelé sa volonté de mettre en place 14 tranches d’imposition avec une dernière tranche à 90% pour les revenus au-delà de 400 000 euros par an.

Concernant la politique énergétique, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a défendu la sortie du nucléaire, expliquant que cette énergie était dangereuse. Il a expliqué qu’on pouvait parfaitement en sortir et développer des sources d’énergies renouvelables, notamment avec l’éolien en mer. Il a par ailleurs dénoncé les énergies carbonées comme le charbon et a répété que l’Allemagne devait fermer sa mine à ciel ouvert qui pollue l’Île-de-France.

Jean-Luc Mélenchon a également parlé de la créolisation. Il a expliqué que ce n’était pas un programme politique mais une réalité qui se produit lorsque des cultures se rencontrent et se mélangent pour produire de l’inattendu. Il a appelé à ne pas avoir peur de cette nouveauté, et au contraire à s’en féliciter. Il a par ailleurs rappelé sa ferme défense des principes universalistes, expliquant qu’il s’agissait, sur ce point, de défendre l’universalisme des droits. Il a critiqué Emmanuel Macron qui fait passer les devoirs avant les droits, dans la logique historique des réactionnaires.

Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a défendu son programme en matière de politique internationale. Il a notamment expliqué qu’il voulait sortir de l’OTAN et défendre une politique de désescalade des tensions vis-à-vis de la Russie et de la Chine. Il a dit que sous son mandat de président de la République, la France défendrait une diplomatie altermondialiste.

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