Ce dimanche 27 mars, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du journal télévisé de France 2. Il a indiqué qu’il continuait sa campagne comme il l’avait fait depuis le début : en essayant de convaincre sur la base d’un programme pour gagner l’élection. Il a précisé qu’il se moquait des étiquettes et qu’il souhaitait parler à tout le monde, et donc aux électeurs de madame Le Pen qui sont des « fâchés pas fachos ».
Le candidat de l’Union populaire a rappelé que beaucoup de choses pouvaient être réglées avec un bulletin de vote lors de cette élection. Notamment la question des retraites puisqu’Emmanuel Macron veut la retraite à 65 ans quand lui propose de pouvoir partir à 60 ans. Sur le SMIC également puisque Jean-Luc Mélenchon, s’il est élu, l’augmentera à 1 400€ nets par mois contrairement à Le Pen ou Macron. Il a également dénoncé la volonté du gouvernement Macron de s’en prendre à l’école comme il s’en était auparavant pris aux hôpitaux.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en parlant de la situation en Ukraine. Il a expliqué que Joe Biden devait poser une limite claire à Vladimir Poutine. Il a défendu le fait que les Français soient capables de se défendre seuls et a dit que la France devait être non-alignée. Il a rappelé qu’il avait alerté depuis 10 ans sur les risques que le nationalisme russe faisait peser sur l’Ukraine. Il a rappelé que les sanctions contre les Russes mèneraient à importer des États-Unis du gaz de schiste anti-écologique. Il a dit qu’il fallait frapper les oligarques russes pour affaiblir le pouvoir de Poutine.