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25.09.2022

Jean-Luc Mélenchon dans l’émission « Quelle Époque ! »

Jean-Luc Mélenchon était l’invité le 24 septembre 2022 de la nouvelle émission de France 2 « Quelle Époque » présentée par Léa Salamé.

Il a tout d’abord été interrogé sur l’inflation qui touche les ménages. Il a expliqué que cela représentait 6 à 10% de leurs revenus. Pendant ce temps-là, des fortunes colossales s’accumulent. Depuis le 22 septembre et jusqu’à la fin de l’année, tous les salariés du privé vont par exemple travailler uniquement pour payer les dividendes des actionnaires. Pendant ce temps, c’est le chaos à l’hôpital, à l’école, dans le chauffage, dans l’électricité, dans le prix de la vie. Il n’y a pas de limites à la violence sociale à laquelle se livrent les riches. Il a donc appelé à faire une grande démonstration de force dans la rue lors de la marche contre la vie chère et l’inaction climatique le 16 octobre (pour en savoir plus : https://marche16octobre.fr/).

Jean-Luc Mélenchon a abordé la liberté de genre en soulignant qu’il fallait éviter de faire peur ou de ridiculiser pour ne pas blesser des gens qui ne demandent rien sinon que de disposer d’eux-mêmes.

Sur la Coupe du Monde prévu au Qatar, il a rappelé que 6 500 ouvriers étaient morts, 7 stades sur 9 étaient climatisés en plein air. Il a expliqué qu’il était contre la Coupe du Monde de football en Argentine pendant la dictature et la torture. Il a affirmé son soutien à l’initiative de plusieurs députés insoumis de demander le boycott (pour signer la pétition : https://boycottcoupedumonde.fr/).

Sur l’Ukraine, il a souligné l’importance de la résistance russe pour s’ajouter à celle des Ukrainiens. Il a expliqué qu’il était important de garder en tête que nous ne faisions pas la guerre au peuple russe mais à M. Poutine et aux oligarques.

Enfin Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé sur ses tweets suite à la mise en retrait d’Adrien Quatennens, coordinateur et porte-parole de La France insoumise. Il a rappelé ses combats, ses différentes prises de position et ses votes dans la lutte féministe. Il a dénoncé ses adversaires politiques qui instrumentalisent la question grave des violences faites aux femmes et qui, dans le même temps refusent de voter l’amendement des insoumis pour débloquer 1 milliard d’euros contre les violences sexistes et sexuelles comme le demandent les associations.

Il a ensuite développé son propos en expliquant qu’il mène son combat politique et en particulier son combat féministe, parfois en désaccord sur la méthode avec d’autres branches du féminisme. Jean-Luc Mélenchon a dit « accepter et comprendre les critiques » qui lui sont faites, et « même qu’on le condamne » venant de gens sincères et sans visées politiciennes.

Revenant sur le communiqué d’Adrien Quatennens, il a déclaré : « Une gifle n’est pas acceptable nous le savons, aucune violence dans le couple n’est acceptable et je sais qu’il y a des gens qui, en ce moment même, sont en train de souffrir de violences. Je sais qu’il y a des jeunes gens qui sont marqués à vie parce qu’ils auront vécu ».

Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé dans le même temps qu’il y a bien un continuum de la violence, mais aussi une gradation de leur évaluation et que les peines doivent être individualisées. Il a condamné les fuites de main courante qui mettent en danger les plaignantes et refusé le transfert automatique au juge sans l’accord de la plaignante. Il a rappelé qu’il souhaitait respecter strictement la demande de Céline Quatennens de ne pas l’impliquer dans cette discussion.

Pour achever son propos, il a pu dire son souhait que la famille Quatennens puisse retrouver de la tranquillité pour que le divorce se déroule en dehors de la scène publique. Que les réseaux ne se transforment pas en tribunal et que la Justice fasse son devoir. Il a indiqué qu’il souhaitait qu’Adrien Quatennens puisse revenir dans le combat politique public après ça.

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