Le 18 octobre 2022, Jean-Luc Mélenchon était en déplacement pour soutenir les cheminots en grève à la Gare de Lyon.
Il a expliqué qu’il était venu avec plusieurs parlementaires insoumis pour témoigner de leur solidarité. Il a rappelé que Macron et son gouvernement comptait poursuivre la destruction générale des services publics et leur remplacement par des entreprises privées et que le deuxième quinquennat s’annonce encore pire que le premier. Il a souligné à quel point le système de réseau de la SNCF, tout comme celui d’Orange, sont vitaux pour le pays et que leur destruction est totalement aberrante.
Jean-Luc Mélenchon a expliqué que nous étions dans un moment où le capital montrait le plus visiblement ses tares et son caractère parasitaire. Il est revenu sur la démonstration d’un syndicaliste qui s’était exprimé avant lui en montrant comment la part des salaires avait diminué dans le budget global de la SNCF.
Il a expliqué que la richesse produite, l’est grâce au travail des salariés, pourtant c’est les grands dirigeants et les actionnaires qui s’accaparent tous les bénéfices. Dans le même temps, les salariés peinent à s’en sortir. Le coût de la vie fait qu’il devient impossible de se nourrir, de se loger, de se déplacer et de se chauffer correctement. C’est la dignité des gens qui travaillent qui est en cause. C’est pourquoi il a appelé à la hausse des salaires pour changer la répartition entre capital et travail. En augmentant les salaires, il a rappelé que cela produisait du bonheur supplémentaire et que cela faisait également tourner l’économie grâce à la consommation populaire.
Jean-Luc Mélenchon est ensuite revenu sur la nécessité d’appeler le peuple à la lutte et à constituer cette unité populaire dont la France a besoin pour affronter le capital. Il a salué l’ensemble des syndicalistes qui se sont rendus à la #Marche16Octobre et a souligné que dans toute l’Europe, il n’y a pas un seul endroit où l’appel d’un rassemblement d’associations, de syndicats et de partis politiques a mené à une manifestation d’une telle puissance.
Il a conclu en témoignant toute son admiration pour les cheminots grévistes dont on ne compte plus le nombre de fois où ils sont entrés dans la bataille.