Jean-Luc Mélenchon était en conférence à l’Université de Kinshasa le 30 octobre 2023 pour présenter son nouveau livre #FaitesMieux.
Il commence par aborder la culture cumulative : le fait que nous sommes tous les héritiers d’un savoir transmis par les générations précédentes. Ainsi le nombre des êtres humains augmente la transmission des savoirs. Il aborde l’accélération de la croissance démographique en Afrique, dont la part importante de jeunesse est un atout puissant. Il mentionne également la nécessité de s’adapter aux nouvelles méthodes pour gérer des défis tels que l’urbanisation rapide.
Dans ce contexte, dépasser la propriété privée du savoir et établir le partage des connaissances sera un défi majeur de notre humanité. Car l’invention et de l’adaptation permettront de résoudre les transformations à venir. Il souligne que les politiques doivent s’aligner sur les besoins de la société, en particulier dans les domaines de l’écologie et de la technologie.
Jean-Luc Mélenchon évoque également les changements géopolitiques mondiaux, en particulier la transition vers un seul mode de production dominant sur la planète, et la nécessité d’une coordination basée sur la loi plutôt que sur la force. Il souligne que l’ONU est imparfaite mais qu’elle reste un espoir pour éviter les démonstrations de force. Il exprime ensuite l’importance d’un monde organisé par opposition à un monde multipolaire où chaque nation cherche à s’imposer, rappelant les ravages de la guerre dans un tel contexte. Dans ce contexte, le déclin de la puissance des États-Unis, la dépolarisation du monde et la montée en puissance des pays BRICS, dessinent un nouvel ordre mondial.
Il affirme que la puissance doit servir à garantir la souveraineté et la démocratie, soulignant l’importance de la souveraineté nationale et internationale. Il encourage la coopération et l’entraide entre pays pour relever des défis communs, comme la préservation de la forêt, l’exploration spatiale, et la transition énergétique.
Jean-Luc Mélenchon parle de l’importance de la langue commune et de la créolisation culturelle, soulignant que la langue française n’appartient pas seulement à la France, mais à tous ceux qui la parlent. Il exprime le désir de voir la langue française devenir une langue commune pour un grand nombre de personnes à travers le monde.
Pour finir, il plaide pour une politique de non-alignement et l’indépendance des nations pour choisir ce qui est juste, soulignant que seuls les non-alignés sont capables d’une parole indépendante. La diplomatie doit alors être basée sur une stratégie des causes communes. Il exhorte les pays africains, en particulier la République démocratique du Congo, à faire entendre leur voix et à contribuer à l’évolution du monde.