Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Belfort le 7 février 2024, à l’occasion des voeux pour 2024 de Florian Chauche. Député LFI-NUPES du territoire de Belfort, c’est le seul député de gauche de Franche-Comté.
Jean-Luc Mélenchon dénonce tout d’abord le capitalisme comme un système conduisant au désastre. Les acteurs politiques et médiatiques, influencés par le capitalisme, blâment les individus pour les crises qu’ils subissent. Les maladies, la pauvreté, le chômage, seraient de leur faute. Face à cette vision du monde, la France insoumise aspire à gouverner le pays pour le reconstruire. Il insiste sur la nécessité de convaincre, construire et éduquer en suivant une ligne politique spécifique, sans jamais se résigner. Seul un programme de radicalité concrète pourra transformer cette société.
Il rappelle sa position pacifiste et dénonce les actions du gouvernement de Netanyahu. Il plaide pour l’urgence d’un cessez-le-feu durable à Gaza et à une action internationale pour la paix. La France peut imposer un embargo sur les armes, elle peut reprendre le financement de l’URNWA. Il s’oppose ainsi à l’utilisation politique des commémorations nationales. Malgré les désaccords, il faut par moment pouvoir se rassembler. Il appelle à des moments d’unité et d’union nationale. Il condamne le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et la cupidité, prônant le partage et l’unité du peuple français. C’est la condition essentielle pour continuer à faire peuple.
Jean-Luc Mélenchon revient sur le mouvement de contestation des agriculteurs et dénonce les pratiques des grandes entreprises agroalimentaires. Elles augmenter démesurément leurs marges en exploitant les agriculteurs et en augmentant les prix des produits alimentaires. Il critique le libre-échange et les accords commerciaux internationaux, qui détruisent l’industrie et l’agriculture et contribuent à la propagation de la malbouffe. L’excès de sucre ajoutés par l’agro-industrie dans les produits transformés entraînent l’augmentation inquiétante de l’obésité et du diabète.
Il réaffirme que le capitalisme est la source des maux sociaux actuels et appelle à une rupture avec ce système. Il conclut avec une citation de Louise Michel : « J’ignore où se livrera le combat entre le vieux monde et le nouveau, mais peu importe : j’y serai ».