Le service après-vente de la diffamation politique

Depuis ce matin à l’initiative de la radio d’État une nouvelle campagne d’affabulations assure le service après-vente du pouvoir dans sa campagne contre « La France Insoumise ». En parfaite concordance avec le calendrier du pouvoir, les chaînes de l’État ont déplacé le jour de l’émission de leur prétendue enquête contre la société Médiascop et sa responsable Sophia Chikirou. Elles l’accusent calomnieusement de surfacturation dans la campagne présidentielle. Il s’agit donc bien une fois de plus de la mise en cause de la sincérité de nos comptes de campagne. Médiascop et Sophia Chikirou sont dans cette affaire des boucs émissaires.

Chaque point sera démenti, toutes les poursuites judiciaires nécessaires seront engagées. Les réponses précises seront prioritairement données sur nos canaux d’information autonomes. En effet la totalité de la presse sans exception relayant toutes les affirmations hostiles, nombre de rencontres avec les médias étant l’occasion de provocations et d’incidents ensuite relayés avec complaisance, nous nous trouvons être les seules personnes sans aucun recours ni lieu médiatique neutre ou du moins non engagé dans cette campagne de diffamation.

Nous ne comptons donc que sur nous-mêmes pour faire connaître avec la précision et le sérieux qui devraient être la règle les éléments chiffrés et les démentis qui sont nécessaires pour une véritable information sur ces questions sans être dupes de leur mise en scène disproportionnée. Je dénonce la méthode utilisée par France Info consistant à prévenir à 6h30 du matin son invité que le sujet porterait sur ce dossier. Ainsi sommes-nous sans cesse appelés à répondre à des questions par surprise comme si nous étions tous comptables ou trésoriers de campagne et sur des mises en scène manipulatrices.

Une nouvelle fois je réclame la révision de tous les comptes de la campagne présidentielle. Je rappelle que nos comptes de campagne ont été validés par la Commission nationale des comptes de campagne. Je réaffirme que notre campagne a été la moins chère comparée à celles des autres cinq premiers candidats notamment celle de Monsieur Macron dont les tarifs et les mises en cause ne sont jamais interrogées par les « investigateurs » médiatiques qui prennent à présent la suite de l’action du gouvernement.

Je rappelle que toutes ces enquêtes sont déclenchées sur l’initiative de gens politiquement engagés et déjà eux-mêmes sous le coup de procédures judiciaires comme monsieur de Chalvron, rapporteur de notre compte de campagne, et la députée européenne Sophie Montel.

Jean-Luc Mélenchon,
Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017 dont les comptes de campagne sont mis en cause.

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