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Mon livre «Et Ainsi de suite»

Ce n’était pas l’idée la plus évidente en plein mois d’août. Décider d’écrire un livre quand on en a déjà écrit vingt, c’est se charger d’un fardeau dont on connaît le poids. Après tout j’étais en vacances. On partageait une maison à quatre. Quatre vies différentes, quatre emplois du temps différents. Le livre fut le cinquième passager à bord de cette maison donnant trop facilement sur le rivage de la mer. Maison rustique. Ni machine à laver la vaisselle, ni gaz stable, ni eau courante garantie. Autant de routines de vie quotidienne à reconquérir. Un décor réduit au strict minimum qui ne suggérait rien qui mette le clavier en mouvement. Juste le soir ces incendies du ciel sur l’Horizon. Et tout le temps du jour cette chaleur à couper au couteau.

Je n’aurais jamais tenu le rythme d’un récit qui soit seulement une démonstration. On me conseilla de faire une chronique où je m’autoriserai les digressions qui me viendraient à l’esprit. C’était la bonne idée. Du coup, mon livre sur « le procès politique » raconte aussi ma rencontre effective avec le petit fils de Léon Trotsky a Coyoacan, mes rêveries à propos de Louise Michel et des bannis de la Commune en Nouvelle Calédonie, que sais je encore. Au fil des jours et parfois juste au fil des heures. En réalité un fil rouge court entre les thèmes de la chroniques et le tableau de la dérive autoritaire du régime Macroniste. Peut-être que mes lecteurs vont le discerner et l’apprécier. Mais l’idée était surtout que « ça se laisse lire ».

Je n’aurais pas supporté d’écrire une pure thèse politique. Le procès lui-même, son environnement de violences policières et judiciaires, viennent donc au fil de l’humeur. Je crois bien que je me suis donné une recette pour la suite de ce que je veux écrire ensuite, d’ici quelques mois. Je verrai ce que vous m’en direz.   

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