J’avais été tout entier absorbé par le retour dans l’arène du procès politique et le commencement de la session parlementaire extraordinaire. Sorti du procès de Bobigny, je ne savais où donner de la tête dans la foule des dossiers qui se présentaient. Heureusement, le mouvement des Insoumis a pris son rythme de croisière autonome. Cette semaine-là il réunissait trois cent assemblées communales pour mettre en œuvre son document d’orientation en vue des prochaines élections municipales.
Je ne me suis pas mêlé d’une seule d’entre elles. Mais la session parlementaire incluait le début de la discussion sur la loi bioéthique. Je m’y suis impliqué. Arrive le projet de budget de l’État pour l’année courante. Eric Coquerel et Sabine Rubin y sont jusqu’au cou. Mais il faut suivre, car au fil des rapports et des votes c’est la mise en œuvre de notre propre programme qui se dessine.
Bref, de tous côtés la France Insoumise est dans l’action, elle améliore ses vues, elle affine ses propositions. C’est une activité foisonnante. À l’heure de venir à mon rendez vous avec ce clavier il m’a fallu choisir de quoi je traiterai non seulement pour mes lecteurs mais tout autant pour moi qui apprends en écrivant. Car c’est de cette façon que je fixe mes connaissances pour les avoir en tête dans les prochaines occasions ou je devrai m’exprimer.
Le traditionnel traquenard médiatique de la semaine est arrivé sur un mot de moi pris dans la rue à l’occasion d’un conseil de prudence à un manifestant choqué par les violences qu’il avait subi la semaine précédente. Trois jours et une manif factieuse plus tard, il disparut aussi soudainement qu’il était apparu. De nouvelles diversions étaient devenues possibles. La mort de Chirac fournit une de ces matières submersives dont raffole la meute quand il faut fermer les yeux sur tout le reste. Ici, « tout le reste » c’était l’incendie de Rouen et une nouvelle vague de violences policières aussi gratuite qu’impunie. Sans oublier les urgences en grève, les manif retraites et toutes ces choses qui contrarient le pouvoir et sa suite dorée.
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