« Gouverner c’est prévoir », dit l’adage. Reconnaissons que ce n’est pas toujours commode de prévoir. Mais pour ce qui concerne la Guadeloupe, rien n’était plus facile. À l’épaisse couche de problèmes laissés aussi à l’abandon que les populations s’est ajoutée, depuis, la crise sanitaire qui, avant tout incident, avait déjà valu à l’île d’être qualifiée de situation de maltraitance sanitaire. Depuis lors, pendant quatre semaines chaque semaine, les Guadeloupéens sont descendus dans la rue pour…