Le vote de Versailles : la honte

Ce soir je suis très amer. L’analyse du scrutin du congrès du parlement à Versailles donne raison à l’analyse et au décompte publiés ici et répétés tant de fois. Lisez bien : le total des voix de droite, du centre et des non inscrits qui ont voté oui à la réforme Constitutionnelle est de 523 voix. 519 exprimés plus quatre votes en « abstention » ou « contre » rectifiés ensuite. 523 voix c’est 22 voix de moins que la majorité requise de 545 voix qu’il aurait fallu atteindre si tout le monde avait voté contre à gauche plutôt que de s’abstenir ou de voter pour ! Ce sont donc les 40 oui et les 150 abstentions environ venus de gauche qui ont permis d’interdire le référendum ! Chaque abstention conduit en effet à un résultat proche du oui, pluisqu’elle contribue à faire baisser le seuil requis pour atteindre les 3/5 des suffrages exrpimés.
 
A l’inverse si tous les parlementaires de gauche présents avaient voté contre la réforme, le total de leurs voix aurait été de 355 voix. La minorité requise de 2/5 était de 363 voix. Il aurait manqué 8 suffrages, exactement comme prévu. Mais compte tenu du vote négatif de 14 parlementaires de droite (comme prévu par les décomptes publiés sur mon blog) il y aurait eu 369 voix « contre » soit 6 voix de plus que le total requis !
Ce n’est pas tout. Compte tenu des abstentions et des refus de vote (NPPV) à droite et au centre (15 voix ce 4 février), le seuil de la minorité de blocage serait même descendu à 357 voix. Cela aurait donné au vote « contre » la réforme une avance de 12 voix.
La gauche aidant la droite à empêcher le vote du peuple : la honte. Un parlement votant en deux heures la censure du peuple : la honte. Une combine politicienne pour rendre tout ça possible : la honte !
 
Pour le récit de la journée par un observateur engagé, le Délégué général de PRS, François Delapierre, reportez vous au
site de Pour la République sociale.

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