L es jours et les heures qui passent sur nous sentent le souffre et nous le savons d’instinct. La broyeuse du FMI et associés, qui ont déchiqueté l’Afrique pendant une décennie avant de passer en Amérique latine vient de traverser l’Atlantique et la voici avec ses pompes et ses œuvres se léchant les babines devant le festin qui s’annonce. Dominique, en personne, est venu avec ses outils de boucherie. Ses déclarations dégoulinantes d’hypocrisie sur son « admiration pour l’extrême austérité choisie par le gouvernement grec », – choisie !- sont une forme de sadisme raffiné qui fait froid dans le dos. Ça tombe bien ! Il faut faire peur ! Très peur ! Je pense que tous nos amis ont compris et que bon nombre de français aussi sentent quel prétexte est cette affaire grecque pour l’équipe Sarkozy, et tous les autres gouvernements qui ruminent « un plan de rigueur » qui n’est rien d’autre qu’une accélération du plan de démantèlement de l’Etat commencé avec le quinquennat ! Dans cette note il est question de Grèce et de vote dans les assemblées. Et de certaines bizarreries de la BCE. Et de Swift.
Donc les prédateurs sont là, perchés sur le Parthénon et gloutonnant du regard l’Europe. L’Europe du sud d’abord. Avec quelques fruits spécialement gouteux comme l’Espagne, quatrième économie de l’Union européenne ! La rigolade c’est que le niveau d’endettement de l’état espagnole est inférieur aux normes du pacte de stabilité. C’est assez dire que le coup du « déficit excessif » commence au premier euro ! La main invisible est décidément bien nerveuse, pas vrai. Bon ! A table ! Le Portugal pour l’apéritif. L’Italie, pour se mettre en bouche le gout de la proie. Puis ce seront les bons morceaux plus robustes et juteux : la France ! Ah ! Le vrai bonheur de claquer ces prétentieux et de leur en prendre un maximum pendant que leur chefs se la pètent avec leurs récitations de libéralisme. Et puis, d’une façon ou d’une autre, le moment venu, à son tour, quand elle sera anémiée par la récession de ses voisins qu’elle aura elle-même organisée à coups de bâton: l’Allemagne ! Mais oui ! Il y passera aussi, le chien de garde lourdaud qui veille sur le poulailler libre ou même le renard libre
aura été mangé par la hyène libre. Ce ramassis de pleutres et de marioles, dirigeants sans honte qui insultent leur propres peuple, comme cet ectoplasme de Papandréou, ces socialistes en peau de lapins qui votent dans leurs assemblées le plan de pillage, ces dirigeants de droite qui remplissent eux-mêmes les bons de livraisons, quel bonheur ! Ces poules mouillées libres s’agitent sans rime ni raison, elles se coupent elles même la gorge et se plument de leur propres pattes ! Ah les braves bêtes ! On comprend que le monsieur qui dirige l’abattoir se déclare « admiratif du plan d’économie des grecs ! ». Sacré Dominique ! Plus personne ne se gène. « Les Grecs sont des enfants qui ont perdu leur jouet » titre « le Monde ». Des enfants ! Un jouet, leur pauvre vie si dure déjà ! La souveraineté des peuples, leur dignité, leurs efforts, tout est méprisé, insulté, foulé aux pieds ! Vous vous souvenez des leçons d’européisme de cette nomenclature ! Maintenant ils ont mis les chaussures cloutées et c’est une guerre éclair contre les peuples qu’ils accompagnent de leurs cantiques libéraux. Ce style arrogant est dorénavant présent partout. J’en parle avec colère et tristesse car je vois bien que tout cela va mal tourner.
Je suis frappé par l’ambiance d’irresponsabilité et de de ceux qui décident. Leurs approximations, le niveau des insultes qu’ils profèrent contre les gens qu’ils veulent faire souffrir pour les guérir de réclamer ! Au point que tout semble prendre l’allure d’une pitrerie. Ainsi de ce plongeon vertigineux des bourses pendant quarante cinq minutes du fait d’une erreur d’un agent de bourse qui aurait écrit « milliards » au lieu de « millions » à propos d’un ordre de vente. Ou quand, en cadence, les menteurs répandent des heures durant, sur toutes les ondes, la fable selon laquelle les grecs partiraient à la retraite à 53 ans. Ou bien cette répétition en boucle de la suppression du « treizième et quatorzième mois » des grecs pour abonder la légende d’un peuple qui lézarde au soleil. Comme s’il n’était pas possible de dire que le salaire minimum brut mensuel en Grèce est de cécité
727 euros quand il est de 1343 (1000 euros net) en France ! Et que le salaire moyen net mensuel des fonctionnaires est de 1350 euros, quand il est en France de 2244 euros (enseignants du supérieur inclus)! Comme personne ne croit que la vie en Euro est moins chère en Grèce qu’en France, cela suffit à expliquer pourquoi tout le monde fait deux travails au lieu d’un dans sa journée pour joindre les deux bouts. Tout cela est noyé dans l’arrogance des donneurs de leçons type d’Alain Minc qui dénonçait, l’autre matin sur RTL, « les fonctionnaires qui quittent leur travail à quatre heures de l’après midi pour aller faire le taxi ». Comme si à seize heures les huit heures de travail n’étaient pas faites et comme si c’était par plaisir qu’on va faire le taxi à seize heures, en général, et, en particulier, sous le cagna d’Athènes !
L’autre visage de cette période où tout va à vau l’eau, c’est celui de sociaux démocrates européens. Si l’on doit leur demander des comptes c’est parce qu’ils sont les plus puissants à gauche et qu’ils pourraient bloquer la machine. Pourtant pas un pays ou ils ne votent le plan d’austérité contre les grecs et les primes pour les pays qui prêtent ! Ils sont aux avant-postes du mauvais coup que les peuples reçoivent ! Le premier ministre grec qui accepte tout sans broncher est le président de l’internationale socialiste. Le directeur du FMI qui lui découpe des bouts de chairs fraiche est le présidentiable favori des socialistes français. Partout ils votent avec la droite, sans états d’âme, la cure la plus violente qui soit imposée à un peuple sans se demander
une seule seconde ce qu’ils diront quand le même potage sera servi à leur table ! Comment les socialiste vont-ils s’opposer au plan de rigueur en France s’ils ont approuvée ses prémices et des conclusions bien plus violentes pour les grecs ? Leurs votes sont assortis d’explications de vote si lamentables que la pire punition qui puisse leur être faite serait de les publier pour situer la hauteur de vue à laquelle ils se placent dans ce moment historique !
Ma position d’élu européen me permet de voir les deux bouts de l’horizon socialiste entre la France et le parlement européen. La journée du 5 mai, celle de la grève générale en Grèce et de la manifestation à Paris, souligna cruellement l’évidence. A Bruxelles où j’étais le matin, pas un socialiste au rassemblement de solidarité devant le parlement européen. Dans l’hémicycle où je n’avais pas la parole, c’est Cohn Bendit qui souligna l’absurdité du plan d’austérité pour la Grèce ! Puis quand on passa aux innombrables votes de cette séance, les mêmes qui font du bruit avec leur bouche ici à Paris à propos de la régulation et signent d’émouvantes tribunes de presse pour inviter « l’Europe à se réveiller » restent muets là où est l’Europe et votent en cadence, le même jour, pour une zone de libre échange avec l’Amérique latine et pour une zone de libre échange avec le Canada. Cette incohérence, ce double et triple langage me révulsent d’autant plus que je suis certain qu’ils ne contrôlent plus ce qu’ils font. Chacun fait sa tambouille dans son coin, continuant sur sa lancée sans un instant de réflexion sur la puissance du mouvement de l’histoire qui est en train de se nouer. Ainsi la première force politique de gauche en Europe ne sert absolument à rien à l’heure du combat sinon accompagner le mouvement que le libéralisme impulse. Qui se souvient du discours pendant les élections européennes de cette cohorte de menteurs, apprécie, j’en suis sûr !
« L’Europe qui protège » et « le vote utile socialiste contre Baroso » ! A Paris, même musique ! En dehors du socialiste Christian Martin, aucun autre ne s’est joint à nous devant le siège de la délégation européenne boulevard Saint-Germain. Pourtant il faut noter que ce fut assez chaud pendant un moment ce rassemblement. On a bien vu que Marie-Georges Buffet se faisait sévèrement bousculer par les policiers d’une façon pas du tout admissible si l’on veut bien se souvenir qu’il s’agit d’un député et que la police devrait plutôt saluer que bousculer dans un tels cas. Sans oublier son accompagnateur piétiné au sol ! Je publie donc en illustration de cette note les photos de la scène ! Dans l’hémicycle, avec un cynisme que l’on doit relever c’est au représentant de la gauche du parti socialiste qu’est confiée l’explication de vote du groupe. Par un ancien respect, qu’il ne partagea d’ailleurs jamais, je m’abstiens de commenter ce que tout un chacun peut aller lire de soi-même.
Pas un Vert dans l’hémicycle de l’assemblée nationale à l’heure de la solidarité avec les Grecs ! La politique autrement, pas vrai ! Donc pas un mot. Et comme le scrutin était à main levée, aucun Vert n’a voté quoique ce soit ! Martine Billard qui a fait notre explication de vote n’en revenait pas elle-même d’un tel abandon de poste dans des heures comme celle-là. Au Sénat, notre camarade Marie Agnès Labarre, sénatrice de l’Essonne, a fait l’explication de vote du PG et bataillé au coude à coude avec les communistes pour la motion de procédure en vue de rejeter le plan. Les Verts ont compté les points. Et, pour finir, les quatre sénateurs Verts, Marie-Christine Blandin, Alima Boumediene-Thiery, Jean Desessard, Jacques Muller n'ont pas pris part au vote ! Mais Dominique Voynet a voté contre nous. Puis pour le vote global sur le texte, les mêmes n'ont pas pris part au vote et Dominique Voynet a voté pour le plan d’austérité.
Bien sûr le plan grec ne peut pas fonctionner. Comment le budget pourrait-il se remettre à flot quand une telle ponction va être opérée sur l’économie réelle réduisant d’autant les recettes de l’Etat ? J’ai déjà expliqué cela. Je ne suis pas le seul à l’avoir fait. Rien dans ce qui s’est passé n’a démenti si peu que ce soit l’analyse globale que nous avons été plusieurs à présenter aussitôt connus les principaux paramètres de la situation. Je suis amusé, en quelque sorte, de voir dorénavant le thème de l’emprunt direct à la BCE commencer son chemin dans les esprits. J’ai lu dans « Le Monde » que cette mesure serait la bombe atomique de Trichet. C’est exactement mon vocabulaire. Je renvoie aux expéditeurs leurs petits sourires mi navrés mi moqueurs quand je le disais… De même je veux rappeler sans cesse que la « solution de la crise » se lit aussi comme un nouvel avatar de la ponction croissante du capital sur le travail. Aussi bête que ça, nonobstant la sophistication de la tuyauterie qui l’organise. En effet le financement du « déficit » du budget de l’Etat intègre une part croissante pour les remboursements des emprunts. Sauf erreurs ce sont bien les banques qui glanent ce pécule, non ? Et comme le capital ne sera taxé d’aucune façon…
Une rappel très intéressant est donné dans les commentaires qui ont suivi ma précédente note. On se souvient que je détaillais comment il y avait deux cas prévu par le Traité de Lisbonne pour aider un pays en difficulté selon qu’il est dans ou hors de l’union européenne. Je relevais qu’en refusant son aide, l’Union avait traité la Grèce comme un pays extérieur à l’union. Non. Ce n’est pas le cas. La Grèce a été traité encore pire. Car en effet il y a un cas ou l’Union a fait intervenir la Banque centrale indépendante en prêtant massivement et directement à une banque nationale pour empêcher l’effondrement du système bancaire ! Ce fut le cas de la Hongrie. Je m’en souviens parfaitement car nous l’avions pointé dans mon équipe à l’époque sans vraiment mesurer ce que cela voudrait dire ensuite dans le cas ou cela serait refusé à d’autres. Donc pour sauver le système bancaire hongrois, la BCE a prêté directement et ans faire d’histoire. Mais pour la Grèce…
Voici le récit de ce cas Hongrois. Carol DEBY: 5 mai 2010. Message adressé à Monsieur le député européen J-L Mélenchon. D’autres que vous, JLM, partagent votre colère, votre indignation devant ce qui apparaît de plus en plus comme un acte de banditisme s’abattant, sous couvert de légalité, sur le peuple grec. Mais voici des documents qui transforment cette colère en rage. L’article 123 du Traité de Lisbonne interdit un prêt direct de la BCE à un pays de l’UE, soit. Mais on a oublié qu’en décembre 2008, la BCE mettait 5 milliards d’euros à la disposition de la banque centrale hongroise (Magyar Nemzeti Bank), pour soutenir son système financier. Cette annonce se trouve dans le Figaro de l’époque : elle est donc authentique, même pour la droite. Un journal marocain s’étonnait : «La BCE, dans un geste sans précédent hors de la zone euro, a octroyé à la Hongrie un prêt de cinq milliards d’euros pour faire face à la crise des liquidités à Budapest, dont les causes seraient à chercher exclusivement, selon les dirigeants et experts hongrois, du côté des spéculateurs et d’un vent de panique.» Pourquoi cette générosité ? Michel Santi a résumé la crise hongroise fin octobre 2008. La masse globale de prêts consentis en Francs Suisses hors de Suisse étant estimée à 500 milliards d’Euros, une secousse provoquée par le défaut de paiement de ces débiteurs sub-primes « nouvelle vague » d’Europe Centrale ébranlerait l’Autriche, la Suisse, l’Italie et la Grèce en même temps que l’ensemble de la région d’Europe Centrale et Balkanique… « On comprend ainsi la générosité de la Banque Centrale Européenne qui a volé au secours de la Hongrie la semaine dernière en lui prodiguant des
facilités de crédit de 5 milliards d’Euros, montant comparable au plan américain de 700 milliards de dollars, proportionnellement à la taille et au P.I.B. Hongrois ! En effet, les banques autrichiennes réalisent 35% de leurs profits grâce aux pays d’Europe Centrale et des Balkans, l’Autriche ayant une exposition à ce marché de l’ordre de 230 milliards d’Euros, suivie par l’Italie dont les banques sont investies dans cette région à hauteur de 160 milliards d’euros. ». Cette première entorse au traité de Lisbonne, "Le Monde Diplomatique" la constatait en juin 2009 (art. de F. Lordon.) L’article 123, qui interdit à la Banque centrale européenne de prêter « aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques des Etats membres », ne l’a pas retenue d’ouvrir un crédit de 5 milliards d’euros à un gouvernement, hongrois en l’espèce, qui plus est, n’est pas même membre de la zone euro…
Vous souvenez vous de SWIFT ? Cette agence permet à huit cent établissements bancaires européens de communiquer entre eux et d’échanger des données. Les USA avaient décidés de filtrer le tout dans le cadre de la lutte anti terroriste. Le parlement européen s’était rebellé alors que les gouvernements avaient accepté. Un vote solennel avait donc tout bloqué. Toc, c’est fini. Les larbins ont été rappelés à l’ordre par notre bon maitre. La résolution sur Swift cosignée par les groupes centriste, droite et sociaux démocrate au Parlement européen est un véritable acte d'allégeance au suzerain états-unien! Après s'être enorgueilli de rejeter l'accord SWIFT en Février dernier, ALDE, SD, PPE, ECR viennent d'accepter lamentablement sa mise en place. Et de quelle façon! Leur texte commence par des courbettes en tous genres: "le Parlement européen attache beaucoup de prix à l’indispensable coopération transatlantique »; il "rappelle qu'il voit d'un œil favorable un accord qui permettrait à l'Europe et aux Etats-Unis de renforcer la lutte contre le terrorisme"; il insiste sur "l'esprit de coopération constructive et de l'honnêteté manifestés par les représentants de l’administration des Etats-Unis ". Certes, le texte insiste sur la nécessité d'une limitation du stockage des données. Bien sur. Mais la hardiesse s’arrête là. Plus un mot de la revendication visant à ne transmettre aux Etats-Unis que des données sélectionnées. En effet vous devez savoir que le système de messagerie financière actuelle ne permet de transmettre que des données "en vrac". C'est-à-dire tout sur vos comptes, d’un coup ! C’est fort, non ?
Le texte couine quand même que ce serait bien d’avoir un engagement des parties à arranger le problème. Bien sur ! L’accord devrait donc pouvoir "être dénoncé immédiatement " si les parties ne tiennent pas leur engagement. Wee ! Bien sur ! On y compte bien, pas vrai ! Le plus dramatique de cette palinodie se trouve à l'article 15. Le Parlement européen y « fait observer que la réciprocité voudrait que les autorités américaines autorisent les autorités de l'UE ainsi que les autorités compétentes des États membres à obtenir et à utiliser des données de messagerie financière et des données connexes stockées sur les serveurs des États-Unis, et ce aux mêmes conditions que celles qui s'appliquent aux autorités américaines » En effet ! Et alors ? Que demandent le parlement et les autres ombres européennes à leur maitre nord américain ? Quoi ? Rien ! Absolument rien. L’Europe qui protège capitule dans condition. Les comptes en banques de tous les européens sont consultables 24 heures sur 24 et sept jours sur sept par les paranoïaques de la CIA et des dix huit agences de sécurité des Etats unis d’Amérique. Ouf ! Signé « l’Europe qui protège ». Bon pour exécution des socialistes européens unanimes après avoir lu la tribune « Europe réveille toi de ce jour dans Libération sous la plume de Martine Aubry et Poul Rasmussen, le président du parti socialiste européen ! C afait même plus de la colère, une fois rendu à ce point.
Ce dimanche je vais à Bibracte, dans le parc naturel du Morvan. C'est la colline inspirée où l'assemblée des tribus gauloises élut Vercingetorix, un arverne, à la tête du mouvement de contre offensive contre César et Labiénus son habile second. Le soir même de l'élection c'était déjà le bazar entre gaulois, comme dans une assemblée de l'autre gauche. Donc moi qui n'ai pas un grand père français je viens faire le gaulois. Alors que mes sentiments intimes sont pro-romains comme c'est pas racontable ! Admirables Français ! Nous sommes tous des gallo-romains ! Aucun autre pays n'a inventé une catégorie de classement historique comme ici, nommé "gallo-romain!". Pas d'ibéro-romain ! Et pourtant au moins un des douze premiers César était un ibère de chez ibère ! Pas de germano-romain non plus ! Il faut dire que c'est difficile à imaginer au delà de la Sarre! Que les Lepen s'étouffent : nous avons été fiers de nous nommer du nom de l'envahisseur! Le mélange a payé je crois bien !
Depuis les élections européennes, nous avons décidé à quelques uns, dont les deux premiers initiateurs de la ballade, Hélène Franco et Gabriel Amard, d'y venir le dimanche le plus proche du huit mai (victoire sur les nazis) et du 10 mai, victoire de la gauche. Une ballade, un pique nique, des chansons, des copains. En petit nombre car ce n'est pas une manifestation, ni quoique ce soit de ce style. Un moment entre amis avec nos gosses tant qu'ils sont en âge d'être obligés de nous suivre…