Allez, allez, on y va!

M a note s’accroche dans une actualité très chaude en France. Cela ne me fait pas perdre de vue la pente générale des évènements en Europe et dans le monde. Car nous sommes au lendemain du deuxième anniversaire de la faillite de Lehman Brothers, le début du crash qui a ouvert la période actuelle. Non seulement rien n’est réglé mais tout a empiré. L’Union Européenne a gesticulé sur le sujet. Mais à présent, je viens que sur des sujets à décrypter comme disent les journalistes. De toute façon dans ce blog, j’annonce ou j’explique après coup. Retraites, Référendum, Viviane Reeding, et ainsi de suite. A table !

Le 23 septembre, pour les retraites, on remet ça. Je crois que ce devrait être plutôt massif. La partie n’est pas finie comme je l’ai dit, avec d’autres, depuis le succès du 7 septembre. J’ai bien noté le changement d’atmosphère dans les deux camps. Du notre après quelques vagues au départ, tout compte fait, beaucoup d’amis se disent à présent que les syndicats ont bien fait d’envoyer la balle bien en avant pour tenir la distance. Côté droite la pagaille va s’approfondissant. Clans et cliques sont à la manœuvre. L’attelage baisse de cohérence. Il n’y manquait que ce pauvre Xavier Bertrand, ex gloire de la Sarkozie qui en appelant à se regrouper derrière le président pour 2012 a vendu la mèche sur l’ampleur des doutes qu’il prétend combattre ! Et dans cette ambiance, il reste un mois de mobilisation avant que la loi finisse son cycle entre les deux assemblées. Elle arrive au Sénat le 5 octobre.

Nous avons franchi la plupart des obstacles et la mobilisation est grandissante. Nous avons gagné la bataille de la confiance et mis par terre la campagne d’affolement du début de la manœuvre Sarkozyste. Les deux mobilisations ont été des succès. Des centaines de meetings ont eu lieu et ils ont permis de fortifier pièce après pièce les argumentaires et les équipes locales en plus de celles que les syndicats ont animé dans les entreprises. Et nous voyons davantage encore. Il y a une bonne maturation politique des esprits dans la compréhension de ce qui se passe. Pour ma part, je ne prends pas d’autres repères que dans ce mouvement social pour guider mes positions. Mais on marche sur des œufs et ce n’est pas la peine de se le cacher.

Samedi et Dimanche se tenait le Conseil national du Parti de Gauche. Ma parole, c’est toutes les fins de semaines une réunion ! Ca couine dans les chaumières ! Reste que tous les témoignages convergeaient pour montrer l’ampleur de la « mise en ordre » que le mouvement social provoque dans l’esprit de la population. Mais il ne faut pas sous estimer la difficulté qui reste cependant et le danger que ce serait de faire comme si la mobilisation était acquise. Le point essentiel est que l’unité syndicale tient le coup. C’est un formidable stimulant. Du coup, les annonces de grève reconductibles se répandent, et c’est le signe d’un retour de confiance en soi assez net. Des secteurs stratégiques de l’économie sont concernés comme le transport ou les raffineries…. Je pense que le gouvernement ne fait pas le poids en face de ça. D’abord parce que l’opinion est retournée à la fois contre lui en général et contre sa réforme en particulier. Les deux en même temps. Et parce que, sur le plan du mouvement des valeurs dans les têtes, « la victoire » des idées de Sarkozy en 2007, c’est du passé dorénavant en cendres. On voit bien que l’épreuve de force recherchée par Nicolas Sarkozy depuis le début de son quinquennat a commencé. Mais à contre temps. Le virevoltant qui prétendait qu’en France on ne se rendait même plus compte des grèves est bien loin ! Reste qu’il faut l’affronter en prenant la mesure de l’obstacle et sans forfanterie. Mais on peut le plier. Tout est là. C’est parti pour. A condition ne rater aucune étape. La mobilisation de demain est une affaire personnelle pour chacun de nous. Mais s’il a le dernier mot législatif le prix à payer pour lui sera extrême. Pour le pays bien sur ce sera tout simplement un désastre. Et dans nos rangs ce sera un coup de déprime peu propice aux audaces ensuite.  

Et Ségolène ? En fait, je ne l’ai vue que du haut de la scène où j’ai pris la parole. Puis je suis parti en courant. Ni par peur, ni parce que j’avais volé quelque chose mais parce que j’étais attendu pour clore les travaux de l’après midi du Conseil national du PG. Donc je ne peux rien dire de plus sinon qu’elle était souriante et l’air heureuse de ce qu’elle faisait. J’ai croisé toute sortes de socialistes mais surtout beaucoup de personnes venues pour la Fête elle-même et soutenir Royal. Ceux là étaient extrêmement aimables avec moi et me remerciaient beaucoup d’être venu ce que je ne comprenais pas sur le moment. On m’a expliqué depuis, que tous se sentaient exclus et ostracisés de tous côtés et notamment par des gens comme moi. Bon. Ma surprise est d’avoir entendu autant de personnes qui sont venus le saluer me dire qu’elles avaient voté pour le « Front de Gauche ». Donc tout ce que j’ai vu en peu de temps m’a montré un milieu plus ouvert et disponible que ce que j’imaginais. Je donne acte que ma visite n’a pas été manipulée par les commentaires. Tout le monde s’en est bien tenu à ce que j’étais venu faire à savoir : attirer l’attention sur le mot d’ordre que nous portons Ségolène Royal et moi pour un  référendum sur la réforme gouvernementale des retraites. C’est cela qui compte. Que quelques malins se soient amusés à faire les ingénus bruyamment bouleversés de surprise n’a pas d’influence sur ce qui se passe vraiment du point de vue du progrès des idées dans les esprits. Surtout il est important de mettre en scène une façon de faire de la politique avec allant et qui n’a peur de rien sitôt qu’il s’agit de faire avancer vers une perspective. Il faut refuser les jeux de rôle où fonctionnent comme des robots des images figées et des partitions pré-rédigées, dès que le fond est bon.

Je suis arrivé sur place avec Denis Sieffert, le directeur de la rédaction du journal « Politis » qui avait consacré le numéro de la semaine de l’hebdomadaire à la présentation de cette idée. Sieffert et Politis sont à l’initiative sur le thème. Evidemment il y avait un risque pour moi à faire le déplacement. C’est que commence aussitôt le chœur des outragés permanents et autres « teelllllemmment déçus » de service qui ne retiennent d’une image que l’image et se seraient répandus sur le soupçon d’accointance secrète et contre nature qui sont le pain quotidien des paranoïaque du net. Pour moi ces réactions prévisibles augmentent l’intérêt de ce type d’audace. Car bien sur il faut casser ce sectarisme là. J’ai exposé de façon argumentée mes désaccords avec Ségolène Royal à mesure que les circonstances me demandaient de réagir. Dès lors je n’éprouve pas le besoin de les rappeler comme si j’avais à me disculper du soupçon d’accointance. J’ajoute que ce serait très contreproductif de commencer par agonir d’injures ceux qui vous invitent respectueusement à défendre une idée qu’on partage. Surtout la même semaine où j’ironise lourdement sur ma non invitation à la partie de gauche plurielle sur la plage du Boucau. Ca valait le coup d’essayer. Le mot d’ordre de référendum est ressorti des catacombes où il restait scotché. J’estime que nous sommes dans notre rôle politique en proposant une issue politique démocratique à une situation de blocage comme celle que veut provoquer Nicolas Sarkozy pour légitimer son droit au passage en force. J’ai déjà expliqué tout ça dans une précédente note.  

Une étrange petite polémique m’est faite. Le mot d’ordre de référendum s’opposerait à celui de lutte sociale pour le retrait de la réforme, parait-il. A la suite de Benoit Hamon, parlant comme porte parole du PS, plusieurs socialistes me harcèlent. Hamon dit que le gouvernement devrait faire ce référendum mais que le PS ne le demande pas. Parce que la mobilisation c’est le plus important. Bon. Soit. Ce n’est pas clair comme lien de cause à effet mais pourquoi pas. Mais, si c’est la mobilisation avant toute autre chose, pourquoi Benoit Hamon a-t-il d’abord demandé la démission du ministre en charge de la réforme ? Et cela, alors même que ce ministre, pendu par les oreilles, est un des meilleurs arguments de répulsion dont nous disposons.

Je comprends que le PS par la voix de Benoit Hamon son porte parole oppose référendum et mobilisation sociale car chacun sait que c’est un parti de lutte de classes qui parle. Mais les gens honnêtes ? Pour qu’un référendum ait lieu il faut d’abord que le projet de loi soit retiré. Cela tombe sous le sens. Bien sur, si le retrait était acquis sans autre forme de procès, ce n’est pas moi qui irais réclamer qu’on y revienne par référendum. Je pensais que c’était évident. Je l’écris pour le confirmer si besoin est. La revendication d’un référendum c’est une réponse politique qu’il est dans le rôle des partis politiques de gauche de faire. C’est un défi au pouvoir et une solution concrète. Il me semble que c’est davantage dans leur rôle que de se limiter à soutenir le mouvement social.

Un parti de gauche n’est pas un para syndicat. Ni pour appeler à la place des syndicats à la grève générale, ni pour se cacher sous leur drapeau afin de soutenir en douce et sans se faire prendre à partie des mots d’ordre sur la durée de cotisation dont personne ne veut. Qu’est ce qui pose le plus problème pour la mobilisation en ce moment ? Mettre le pouvoir au défi de la démocratie ? Où répandre des soupçons sur la combativité des syndicats ? Où donner raison à la droite sur les durées de cotisations ? J’admets parfaitement qu’on pense autrement que nous le problème. Mais nous avons le mérite de la cohérence doctrinale. Nous sommes partisans de la révolution citoyenne. Sa méthode combine mobilisation sociale et action civique institutionnelle. C’est ce que nous illustrons cette fois-ci. Nous ne sommes ni des anarchos syndicalistes, ceci dit sans aucun mépris pour eux, où des sociaux démocrates qui gèrent le résultat des grèves des autres. Ce n’est pas une découverte j’espère ? 

Je condamne les propos de madame  Viviane Reeding contre le président de la République française, Nicolas Sarkozy. Et j’ai dit que ces propos étaient insultants pour les français. Aussitôt cela m’a valu l’habituelle giclée combinée des eurolâtres et des « tout est bon contre Sarkozy ». Deux obscurantismes. Passons sur les eurolâtres. Notre désaccord est assez bien connu et détaillé pour ne pas y insister davantage. Le bilan de leur chère « Europe qui protège » n’est plus à faire. Un robuste mépris populaire en atteste. Mais pourquoi faudrait-il, au nom de ce que nous condamnons de la politique de Nicolas Sarkozy, accepter l’inacceptable ? On me reproche d’avoir dit qu’elle injuriait les français. On me dit qu’elle injuriait seulement le président. A supposer que nous trouvions acceptable que le Président de la République se fasse injurier par cette personne, ce qui n’est pas mon cas, je trouve cependant injurieux pour nous tous de faire comme si nous étions aujourd’hui le peuple vaincu de 1940 ! Non, la France n’est pas occupée par une puissance étrangère, Sarkozy n’est pas un nazi et nous n’avons pas besoin de ce genre d’idioties pour nous opposer à lui et pour condamner aussi sévèrement que possible ses décisions politiques à propos des Roms. Et nous avons d’autant moins de raisons de le faire que cela revient à reconnaitre un droit moral d’admonestation vis-à-vis de notre pays à quelqu’un qui ne manifeste aucune compassion le reste du temps pour les millions de salariés que la politique de la Commission dépouille de leurs droits. Pourquoi voter une amnistie morale à cette personne qui est co-responsable de la directive dites « de la honte » sur l’immigration ?  Et comment le faire la semaine même où le parlement européen approuve une directive d’expulsion des réfugiés pakistanais vers leur pays alors qu’ils y sont menacés non seulement du fait des inondations que l’Europe a regardé sans broncher mais aussi du fait des islamistes et du pouvoir qui rivalisent de brutalités ? Où est madame Reeding à cette heure ? C’est elle qui tient le porte plume ! On trouvera facilement meilleure champion des droits de l’homme que ce suppôt de l’Eurocratie la plus hypocrite !

Enfin, si vous êtes d’accord pour la laisser libre d’injurier le président français parce qu’il est de droite aujourd’hui vous devrez l’être demain quand elle traitera de « nouveau Staline » une présidence de gauche en France qui châtierait, par exemple, les exilés fiscaux et les voyous qui cachent leur argent dans le coffre-fort de l’argent sale qu’est le Luxembourg. Madame Reeding, elle a dit quoi, quand le Luxembourg a été montré du doigt comme paradis fiscal ? En l’amnistiant face à Sarkozy vous vous privez aussi de faire à ce dernier un retour de boomerang. Le voici : Sarkozy, lui, n’a pas le droit de se plaindre. Car lui reconnait l’autorité de la Commission, lui a imposé de décisions au peuple grec, lui a trompé les français sur le traité de Lisbonne. C’est lui qui a lâché sur l’Europe des Reeding et Baroso ! Ses chiens de garde lui mordent la main. Qu’il s’en débrouille ! Mais pas besoin pour nous d’approuver leurs aboiements ! 

Je vais plus loin. Pour moi, l’Union Européenne n’a aucune autorité morale qui lui donne le droit de faire la leçon à qui que ce soit. Je viens de montrer pourquoi. Mais j’ai une raison de plus. Une raison de fond, permanente. L’Union permet tous les jours des pratiques attentatoires à la liberté de conscience et d’expression sur tout son territoire. Je n’évoque pas de nouveau son refus de rendre obligatoire le droit à l’avortement dans tous les pays de l’Union qui est pourtant une liberté fondamentale de la personne humaine de sexe féminin. Ce fait est bien connu à présent. Un autre tout aussi grave est à connaitre qui participe de la bonne conscience à géométrie variable de cette institution qui, soi disant, nous protègerait. Il me vient sous la plume parce que, je dois rencontrer, à Strasbourg, la vice présidente polonaise de la plateforme européenne des Laïques. Savez-vous que l’Union européenne n’interdit pas la punition du « blasphème » ? De nombreux pays en Europe le condamnent donc: c'est le cas du code pénal allemand et du code pénal autrichien. Au Danemark aussi l’article 140 du code pénal prévoit une peine de détention pour celui qui, publiquement, ridiculise ou insulte le dogme ou le culte d’une communauté religieuse. En Finlande, l’article 1er du code pénal punit de réclusion quiconque « aura publiquement blasphémé Dieu ». Des dispositions de même nature se retrouvent dans la législation pénale grecque, italienne, néerlandaise, suédoise ou norvégienne. A présent, les Pays Bas vont ôter de leur arsenal pénal un article qui punissait le blasphème.  Mais il va être remplacé par une disposition qui condamne la discrimination, les “insultes graves” et les propos “inutilement blessants” à l’égard des individus, sur la base de “leur race, leur orientation sexuelle et leur religion”. Lier la lutte contre le blasphème à celui contre le racisme est habile. Mais le confondre avec la lutte contre l’homophobie est, par contre, antinomique. Cet obscurantisme progresse au lieu de reculer à mesure que dure notre chère Europe qui protège Ainsi désormais, en Irlande, critiquer une religion pourra être puni d'une amende  de 25000 euros. En effet, la loi sur la diffamation est entrée en vigueur ce 1er janvier 2010. Son article 36 crée le délit de blasphème. La loi s'applique à toutes les religions, pas seulement au catholicisme dominant en Irlande. Les militants laïcs irlandais ont mis en avant le ridicule de la notion même de blasphème puisque les représentants de chaque monothéisme sont blasphématoires aux yeux des représentants des autres. Le personnage de Jésus lui-même, dans l'évangile selon Jean, profère des attaques contre le judaïsme. L’évangile indique qu’il est  d’ailleurs  justement condamné pour blasphème par les autorités religieuses de Jérusalem. Il y a un caractère impraticable de la répression du blasphème du moment où la liberté de conscience est reconnue dans une société. Si l’on devait écouter les églises, Benoît XVI n’aurait-il pas dû être poursuivi et condamné quand en en 2006, déjà pape, il avait cité un empereur byzantin, selon lequel Mahomet n'avait apporté que « du mauvais et de l'inhumain » ? C’est en effet blasphématoire pour les musulmans. Madame Reeding a-t-elle jamais protesté ?

Et Le Honduras ? Tout le monde a oublié ? Je me permets donc de vous informer de l'existence d'un entretien en français du Président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, disponible sur le site de « Mémoire des luttes ». Il est également publié en deux parties sur le site de « Marianne2 », aujourd'hui et demain. Il est précédé d'un court article présentant la dernière actualité politique de Zelaya et du Honduras. Dans cet entretien, Manuel Zelaya analyse la situation du Honduras, expose sa vision géopolitique de l’Amérique centrale et latine en général, et donne son point de vue sur le rôle joué par les États-Unis dans la région. Il juge également l’action de l’Union européenne. Ce n’est pas très joyeux. Et il présente, en conclusion, sa stratégie pour rétablir la démocratie au Honduras. Ce pays est devenu un espace de confrontation politique et diplomatique entre, d’une part, les États-Unis et leurs alliés locaux, les gouvernements de droite et de centre-gauche conservateurs et, d’autre part, les États progressistes de la région. Ces derniers sont opposés au retour des ambitions impériales des États-Unis en Amérique latine. D’ailleurs ils ne reconnaissent pas Porfirio Lobo, le nouveau président du Honduras. Au contraire des européens, partisans des droits de l’homme et des élections libres en Russie et en Chine sans oublier Cuba mais dont le parlement n’a jamais condamné une seule fois le putsch contre le président Zélaya.

Je ne saurai finir cette revue des doubles langages sans dire un mot du touchant rassemblement du Boucau où l’on m’a enterré plus vite que mon ombre ! Par crainte d’être jugé trop partial je me contente d’en recopier le bilan selon l’organisateur et l’AFP. Il m’a permis d’apprendre que l’esquisse d’un programme commun avait été décidée dans les Landes. Hamon (PS): "la gauche progresse pour imaginer des solutions en commun" AFP | 20.09.10 | 18h30. Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé lundi que le week-end écoulé, marqué par des réunions où se sont affichés ensemble des responsables de différents partis de gauche, avait été "très utile" pour progresser vers des "solutions en commun". "C'est un week-end très utile à la gauche", s'est félicité M. Hamon lors du point de presse hebdomadaire du PS, en évoquant l'université de rentrée de son courant à Vieux-Boucau (Landes), où la gauche s'est affichée unie, et la fête de la Fraternité organisée par Ségolène Royal à Arcueil, en région parisienne. "Nous progressons, pas seulement pour nous mettre d'accord contre la politique de Nicolas Sarkozy, mais pour imaginer des solutions en commun", a-t-il dit. "Le dialogue programmatique commence", a-t-il insisté sur Europe 1, en citant notamment les déclarations du week-end de la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ou celles du secrétaire national du PCF Pierre Laurent au sujet d'un programme commun de la gauche. "Dès maintenant nous allons commencer à discuter (…). Dès lors que les dirigeants de gauche disent publiquement vouloir passer des déclarations d'intention à la volonté de rédiger ensemble un programme commun, nous sommes dans une situation que nous n'avons pas connue depuis très très longtemps, et qui est à mon avis une fenêtre de tir particulièrement vertueuse", a ajouté M. Hamon. Le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et le numéro 2 des Verts, Jean-Vincent Placé, étaient présents dimanche pour l'université de rentrée du courant de M. Hamon, "Un monde d'avance", qui représente l'aile gauche du PS. De son côté, à Arcueil, Ségolène Royal a organisé sa fête de la Fraternité sous le signe de l'unité et du rassemblement du PS. L'ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de Gauche, était présent à cette fête."

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