Un mot bien rapide pour vous dire que je range mon clavier. Jusqu'à la mi août, sauf imprévu. J’ai commencé mon nomadisme estival. Pour l’instant, je rode en Provence, avant de rejoindre une pointe discrète et reculée, aux confins du Tarn, de l’Aveyron et de la Haute Garonne. Dès que j’aurai fait mon pèlerinage annuel à Arles où je vais voir les photos pour la troisième année consécutive, et savourer le musée d’Arles antique dont je suis une sorte d’amoureux, je cinglerai vers le grand sud ouest.
Vous allez trouver ici une vidéo réalisée par l’équipe de la Télé de Gauche. Puis de même, vers le douze août. Je les découvrirai comme vous. L’idée est à la fois de faire passer un message et d’attirer votre attention sur les réalisations de la « Télé de gauche », une équipe bénévole, mais pas tout à fait amatrice croyez moi ! Au fil de l’élection présidentielle ils auront à produire de cette façon comme ils produisent déjà ainsi que vous pouvez le constater en allant lui rendre visite. Je lirai bien sur, comme d’habitude, les commentaires car vous êtes finalement très nombreux à rester branchés sur ce blog. Sans doute la pluie, non ?
En fait je crois que nous faisons ensemble une équipe d’un genre assez unique, n’est-ce pas. Je dois aussi beaucoup à votre vigilance. J’ai remarqué que vous ne laissez pas passer sans réagir les lourds épisodes de lynchage médiatique dont je fais l’objet. Je ne parle pas seulement de la presse écrite. Vous ne l’achetez peut-être plus et vous ne savez donc peut-être pas à quel niveau j’y suis traité. Je parle de ce qui s’écrit sur les sites et blogs. Vous commentez ici et là les articles des uns et des autres sans rien laisser passer. On m’a fait remarquer que mes amis, la net-escouade spontanée que vous constituez, se distinguaient par leur obsession de l’argumentation. J’en suis très fier, sachez le. C’est ainsi que je crois que nous devons nous faire respecter. Pas d’invectives, juste des arguments. Parmi les lecteurs, ici, là, quelqu’un finit toujours par être ébranlé et par mettre en doute ses préjugés. Tel est notre chemin : partir de l’idée que toute personne peut être un interlocuteur respectable, même quand, parfois, il existe de nombreux et évidents indices du contraire. Et donc qu’elle peut ou bien être convaincue de la valeur de nos arguments ou bien conduite à reconstruire sa propre vision sur une base argumentée plutôt qu’assénée. Personne ne doit sortir indemne d’un contact avec nous.
Mes amis, à bientôt !
PS : un grand merci à ceux qui se sont mis à transcrire tous mes discours. C’est tout à fait extraordinaire de voir cette mobilisation. Elle soulage le travail de l’équipe de camarades qui font d’habitude cette tache assez ingrate. Merci d’en envoyer un exemplaire pour que je valide la version finale et que je l’inclue dans la liste de ceux que publie ce blog.
PPS : Un ultime message, avant une petite virée au musée citoyen d’art industriel d’Apt. Vous connaissez la lettre « Le Petit Courrier du Blog ». En temps ordinaire depuis un an et demi elle annonce chaque vendredi la publication de la note à venir. Mais elle contient aussi d’autres contenus qui ouvrent sur l’actualité ou les articles que j’ai édités sur ce blog, certes il y a longtemps, mais qui font écho à l’actualité. L’inscription pour la recevoir est évidemment gratuite. Elle se fait en utilisant la borne prévue à cet effet sur la une de ce blog. « Le Petit Courrier » permet de donner un aperçu plus large de ce à que je crois. Je ne mentionne ce point que pour vous inviter le cas échéant à vous y abonner ou à y abonner des amis. En effet à mesure que je lis des portraits qui me concernent ou des analyses sur ma candidature au nom du Front de gauche, je me désole de leur caractère commun. Sans parler des innombrables erreurs biographiques des uns recopiant les autres, aucun n’évoque si peu que ce soit l’une quelconque des idées que je défends avec le Front, ni un seul de mes combats du passé sur quel thème que ce soit. La volonté de nuire est assez évidente. Evidemment j’admets parfaitement que la presse liée aux sociaux libéraux me caricature et exprime à travers le portrait qu’elle fait de moi où sont ses propres angoisses. Mais ce n’est pas une raison pour accepter l’habit qu’ils veulent me faire porter. La diffusion du « Petit Courrier » et des autres documents concernant nos idées est un des contre poisons dont nous disposons. Elle avoisine aujourd’hui les quarante mille destinataires. Mon but est que nous puissions avoir cent mille lecteurs. Soit une diffusion supérieure au nombre d’exemplaires vendus par plus d’un de mes plus violents caricaturistes. De cette façon un certain rééquilibrage sera possible. Et même mieux puisque chacun sait l’impact désormais de la toile sur le débat public.