Transmis à la fédération CGT de la chimie à l’occasion de son comité exécutif fédéral.
Chers camarades,
Je veux dire ma solidarité aux 8 salariés de Goodyear si durement condamnés le 12 janvier. Ce verdict est injuste et cruel.
Comme vous, je n’accepterai jamais que défendre son emploi soit considéré comme un crime. Face à la mort sociale promise aux victimes des licenciements, la lutte n’est que de la légitime défense sociale.
Les Goodyears sont notre honneur. Nous sommes fiers d’eux et de leur courage ainsi que de celui des 1000 salariés licenciés. Nous savons la violence qui s’est abattue sur eux, le chômage, les suicides, les divorces…
Comme vous, je sais la responsabilité de François Hollande, Manuel Valls et Christiane Taubira dans ce verdict. Sans le procureur, il n’y aurait jamais eu de procès. Nous n’oublierons pas la main qui les frappe.
Je forme le voeu que le procès en appel des Goodyear comme le procès des salariés d’Air France le 27 mai prochain soit un moment de réveil de la conscience sociale dans notre pays pour reprendre les mots de Michaël Wamen.
Je vous dis ma disponibilité pour y contribuer à la place qui est à la mienne, en appui des initiatives que prendront la CGT et les autres organisations syndicales. Courage camarades, les mauvais jours finiront.
Fraternellement,
Jean-Luc Mélenchon
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