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Il faut construire une sortie positive pour notre pays

Ce post est écrit au fil du flux de mes allées et venues qui cette semaine m’a conduit à Nantes et à Rennes à la rencontre d’amphis bondés d’étudiants à qui j’ai présenté mon livre « L’Ère du peuple ». Mais comme j’ai choisi aussi d’aller à la rencontre d’une équipe de paysans, femmes et hommes d’un style tout à fait moderne, plutôt qu’au salon de l’agriculture, j’en parle. Ils en valent la peine. Ceux-là sont loin du modèle archaïque du sulfateur compulsif de pesticide qui suit les consignes de Xavier Beulin et saccage sa propre vie en même temps que la terre, l’air et l’eau. Je fais un rapide bilan de mes trois premières semaines d’entrée en pré-campagne car, après tout, cette activité concentre la plus grande part de mes efforts. Et je conclus avec quelques mots sur la mobilisation pour le retrait total et définitif de la loi El Khomri. À cette occasion j’ai improvisé l’usage d’une pastille vidéo d’appel à la mobilisation pour prendre ma part au travail que mènent ceux qui se mobilisent sur ce sujet.

Le fond de l’air est frémissant. La jeunesse du pays commence à s’impliquer et à déployer son inventivité pour amplifier la prise de conscience qui se construit contre cette ignominie. Au palais, les complots vont bon train. En haut, on ne peut plus commander comme avant sachant qu’on n’est plus trop obéi. En bas on commence à ne plus vouloir subir. Si personne ne trouve le moyen de nous remettre sur les genoux des histoires communautaristes ou xénophobes, il est possible que le pays s’intéresse à sa situation sociale. Et alors, les dinosaures du MEDEF et leurs suppôts dans la caste médiatique vont commencer à sentir le vent du boulet. Enfin la France serait autre chose que le pays des va-t-en-guerre-partout, le pays qui chasse dans l’errance des enfants sans parents et des familles de réfugiés comme à Calais.

Plus besoin pour moi d’y ajouter quelque dénonciation que ce soit. Des Aubry ou Pouria Amirshahi en disent dorénavant pire que moi ou au moins autant que ce que j’en ai dit de multiples fois. Et avant qu’ils se réveillent, ceux-là voulait croire que c’était excessif et me dénonçaient avec la mine des bons élèves qui n’en pensent pas moins. En tous cas, ces deux-là récusaient le « sectarisme » de mon ton. Bienvenue au club, amis ! N’oubliez pas de passer à l’acte. Il ne suffit ni de dénoncer ni de démissionner. Il faut construire une sortie positive pour tout notre pays. Je m’y suis attelé. De longue date. A présent j’ai proposé ma candidature. Pourquoi ceux qui confirment mon diagnostic ne viendraient-ils pas dire « nous » avec moi ? Moins d’égo et davantage de collectif seraient bienvenus. Un peu d’aide ne serait pas refusée.

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