Révolution citoyenne, saison 2

Comprendre ce n’est pas prévoir. Mais ça peut aider. Le nouvel épisode Benalla ne peut être séparé de la séquence politique dans laquelle il prend place. Il aggrave la situation du pouvoir, exacerbe la perception de l’insupportable monarchie présidentielle, surligne l’ampleur des mensonges et cafouillages du commandement politique du pays, et cela en pleine crise insurrectionnelle populaire. Mais, surtout, il exprime un degré de décomposition des organes régaliens du pouvoir que les primes et autres largesses ne peuvent pas toutes colmater.

À la première affaire Benalla, on savait déjà que la « fuite » qui avait permis les « révélations » venait du cœur et du sommet de l’appareil de l’État. En effet les « révélations » des médias ne sont que rarement le fruit « d’enquêtes », « investigations » et autres grands mots dont l’égout décore ses terminaux. Il s’agit, presque toujours, de règlements de compte entre secteurs concernés ou de pur et simple achat d’informations, c’est-à-dire de corruption organisée par les médias dans l’État pour se damer le pion les uns aux autres dans la course au buzz.

L’affaire des passeports diplomatiques de Benalla entre dans l’une ou l’autre de ces catégories. Quelqu’un au sommet de l’administration des Affaires étrangères ou de l’Élysée a balancé de quoi faire une « révélation », à moins qu’il n’ait vendu l’information comme cela semble se pratiquer dans d’autres ministères. Comment croire que, quatre mois après une demande de restitution d’un passeport diplomatique, personne ne soit en état de le récupérer ? Quelqu’un en a-t-il eu assez aux Affaires étrangères, comme avant cela quelqu’un en avait eu assez au ministère de l’Intérieur ? Collomb est parti pour cause de Benalla. « Je préfère passer pour un imbécile que pour un délinquant » avait-il dit selon Le Canard Enchaîné. Le Drian savait-il ? Dans ce cas pourquoi n’a-t-il rien fait ? Ne savait-il pas ? Dans ce cas comment est-ce possible ? Qui attribue des passeports diplomatiques dans son ministère et en réclame-t-il le retour sans en dire un mot à son ministre ? Le Drian, ce premier prix de vertu ostentatoire, ferait bien de préparer ses bagages.

Ce goût des cellules politiques parallèles exaspère les grands serviteurs de l’État. À moins qu’un gros malin ait pensé trouver le moyen de financer ses cadeaux de Noël. Quoiqu’il en soit, le résultat est le même. Le ver est dans le fruit. La tête devient folle si elle est hors contrôle. C’est une condition importante qui prépare les dénouements et les effondrements dans les régimes en crise. Et c’est bien cela que vit le pouvoir depuis le début de la crise des gilets jaunes. Évidemment, les racines de cette crise sont bien plus profondes. Mais c’est une constante des grands évènements que leurs soubresauts paraissent totalement fortuits puis parfaitement évidents une fois qu’ils ont eu lieu.

La pagaille au sommet du système n’est plus réversible. Elle entoure le président qui se sait accompagné de gens peu fiables dont les concurrences transforment ses états-majors en passoire à fiel. Elle a ébranlé en profondeur le trop pléthorique groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. L’irénisme de ce groupe s’est vérifié au pire moment par les déclarations lunaires de son président, un ex journaliste de Challenges déclarant que « tout avait été trop bien fait » puis que le pouvoir avait été « trop intelligent et subtil » ! Ses propres troupes furent sidérées, ce qui n’améliore pas leur situation de quasi débandade. Le député Son-Forget en est la prémice humoristique et délirante. Au total, sous les coups de boutoirs, la muraille résistera d’autant moins bien que ses défenseurs se débanderont ou se feront tirer dans le dos. La saison 2 commence donc en janvier 2019 dans ces conditions générales extrêmement favorables aux yeux des partisans de la Sixième République et de la Constituante que nous sommes.

Je trouve dans tout le déroulement de cette situation quelque chose d’un cas d’école. Il y a longtemps et 15 ouvrages que je m’intéresse sur le plan théorique à ce que nomme si bien mon premier livre sur le sujet À la conquête du chaos, paru en 1991. Il s’agit bien sûr du chaos politique de notre époque. Un certain nombre d’années et de livres plus tard, après bien des expériences, des voyages, des remises en cause et des bilans, Qu’Ils s’en aillent tous et L’Ère du peuple, deux petits livres vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires, construisent une théorie globale et une stratégie. J’en ai déduit le contenu de deux campagnes électorales présidentielles. À leur façon, elles ont validé les scénarios pressentis par la théorie. Les résultats en attestent, faisant passer notre programme de 3,5% d’intentions de vote à 11,5% de votes effectifs. Puis de là à 19,5%.

Mais tout cela n’était rien comparé à ce que nous avons dorénavant sous les yeux avec le mouvement des gilets jaunes. Ce mouvement est la première « révolution citoyenne » dans un des pays du centre du capitalisme mondial. Enfermés dans les imageries d’Épinal à propos de ce qu’est une « révolution », maints analystes, dans toutes les familles politiques et médiatiques, ne savent comment comprendre la nouveauté de l’évènements et des formes qu’il prend. C’est qu’il leur manque l’essentiel. La compréhension de l’existence d’un acteur social et politique central dans notre époque : le « peuple » tel qu’il est aujourd’hui. Ils ne comprennent pas la nature politique auto-alimentée du « dégagisme ». Ils cherchent donc tous à faire renter dans les anciennes catégories sociales, politiques ou même culturelles ce qui relève d’autres dynamiques. Ce mouvement spontané, à la cause fortuite (pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre), allume un incendie dont aucune des machines de maintien de l’ordre ne trouve l’extincteur. Il n’entre dans aucune des cases explicatives des pensées politiques dominantes.

Quand au ressort du mot « citoyen », il reste assez largement incompris par des élites intellectuelles pour qui cela inclue les incivilités et le respect du politiquement correct. Combien se souviennent de la formule intégrale de la Déclaration des « Droits de l’Homme et du Citoyen » ? Qu’est-ce qu’un droit sans le pouvoir de le faire respecter ? La citoyenneté, c’est le pouvoir. C’est la question du pouvoir que pose une révolution citoyenne. Elle le pose d’abord d’une manière « destituante » en contestant la légitimité des décisions prises, puis la légitimité de ceux qui les ont décidées.

La saison 1 des dernières semaines de 2018 a fonctionné dans ce registre. Très vite, la revendication sociale contre l’augmentation de la taxe sur les carburants est devenue un chapelet de revendications non seulement sociales (SMIC, services publics, etc.) mais civiques (démission de Macron, référendum d’initiative populaire, etc.). Et ce deuxième point a pris le pas sur le premier à la grande consternation des observateurs qui pensaient rencontrer un simple mouvement para-syndical ou une grogne de beaufs anti-écolos. En effet, le mouvement ne concernait pas une classe sociale particulière au sens usuel. Il ne concernait pas non plus un secteur professionnel particulier. Et pas davantage un espace politique partisan identifiable. Du coup, chaque force a d’abord commencé par voir ce qui contrariait ses dogmes, choquait ses réflexes ou perturbait ses polémiques groupusculaires.

Au contraire de tout cela, le Mouvement des insoumis a analysé depuis le premier jour les gilets jaunes dans leur singularité et comme une expression de ce que la théorie de L’Ère du peuple analysait. Cela ne lui a pas valu que des amis. En une semaine, dès que le groupe parlementaire a été uni sur l’appréciation du mouvement gilets jaunes, tous les outils insoumis se sont mis en action dans tout le pays dans le même sens au service de l’action des gilets jaunes. Cette implication a été décisive pour vivre pleinement notre temps politique.

Certes, après un long moment de sidération et d’incompréhension, des dizaines d’analyses à chaud ont été produites. D’autres viendront bientôt. Et cela pendant des années, car l’impact de cet événement sera au moins égal à celui de Mai 1968. Tout ce travail d’analyses sera un matériau précieux. Il va nous permettre de mieux discerner ce dont nous avons été les protagonistes. Mais ne perdons pas de vue que, dans ce type de situation, les préoccupations de ceux qui veulent réfléchir globalement ne sont pas de même nature. Par exemple, les motivations, les périmètres de réflexion, les outils de connaissance, ne sont pas les mêmes pour des militants politiques et pour des sociologues. La science a ses registres. La politique en a d’autres qui se nourrissent souvent des premiers mais ne s’y limitent pas. Et, vu de ce balcon, bien des seuils et points de non-retour sont atteints. La plupart des appareils de maintien de l’ordre politique sont à bout de souffle.

Ainsi du naufrage de la sphère médiatique. Elle a traité l’évènement avec les méthodes qu’elle utilise sans imagination face à tous les mouvements sociaux. Comme si tout était écrit d’avance. Les médias dominants récitèrent donc leurs sempiternels refrains de circonstances, jugeant dès le début que le mouvement n’était pas « aussi important que prévu » avant de rabâcher « il s’essouffle » à chaque reprise de l’action. D’abord traité de fachos, de beaufs puis de racistes et d’homophobes, les gilets jaunes furent surtout accusés d’indifférence écologiste. Puis d’être des violents et des pillards dont les excès furent diffusés en boucle, avant d’être finalement repeints en antisémites. Toute la palette des bons vieux rayons paralysants a donc été déployée. En vain. Je veux dire « en vain » pour ceux qui l’utilisaient.

Car pour le reste, ce fut une extraordinaire leçon politique pour des centaines de milliers de personnes qui n’avaient aucune pratique politique avant cela. C’est notamment le cas de plus de la moitié des participants aux blocages des ronds-points. En quelques semaines, tous ces gens ont appris à évaluer des thèmes aussi complexes que le concept de « maintien de l’ordre », « justice » et surtout « médias indépendants ». C’est cela l’acquis politique principal de la séquence : un considérable apprentissage politique, une saine et roborative identification du parti médiatique par ses cibles. C’est sur cette base que va commencer la saison deux de la révolution citoyenne en 2019. Les prises à partie par les gilets jaunes avec les médias au cours de la dernière semaine de décembre montrent sans détours qu’ils sont dorénavant assimilés à des centres de pouvoirs hostiles.

En politique, d’aucuns à droite et à l’extrême droite ont flotté sur la vague au point de croire qu’ils la chevauchaient. Encouragé dans cette illusion par le concert médiatique qui avait besoin de diaboliser le mouvement, l’extrême droite lepéniste s’est retrouvée vite contrainte à une manœuvre de marche arrière tant il lui devenait impossible d’assumer d’être le parti des casseurs, des profanateurs, des pilleurs et des incendiaires que les mêmes médias lui attribuaient. Puis on a connu cet épisode hilarant où était réputé d’extrême droite un mouvement dont chacune des revendications sociales a dû être repoussée par les porte-paroles de l’extrême droite : augmentation des salaires, demande de services publics, égalité devant l’impôt, « les gros paient gros et les petits paient petit » : tout, et le reste, fut récusé au fil des plateaux de télévision par madame Le Pen et ses amis. Car son objectif reste bien de fédérer les droites. Et cela ne colle pas avec le programme et les comportements des gilets jaunes. De même, en dépit d’efforts acharnés, impossible pour eux de faire revenir la question de l’immigration dans le débat.

Ce ne fut pas un petit résultat que d’avoir écarté ce risque de récupération ou même d’assignation politique. Car la condition de l’enracinement du mouvement et de son extension est qu’il ne soit pas rabougri par une appartenance partisane. Cela ne concerne pas que l’extrême droite. Les Insoumis, très présents sur les ronds-points, le comprirent instantanément et s’interdirent tout affichage qui aurait pu être interprété comme de la récupération. Des mois de préparation du Mouvement insoumis aux techniques de l’auto-organisation populaire et à la compréhension du mécanisme des assemblées citoyennes ont créé une culture politique collective qui a magnifiquement fonctionné le moment venu. Nous avons voulu « être utiles » avant tout, comme nous le répétions en repeignant une école à Marseille. Mais encore fallait-il comprendre dès le début la nature du mouvement en cours. Nombre n’y ont rien compris.

Car le fait est que bien des organisations politiques de la gauche traditionnelle en France finirent aussi leur naufrage intellectuel dans cette circonstance. En effet, l’évènement confirma l’obsolescence de leurs logiciels d’analyse. L’obsession anti-populiste et l’hostilité de principe aux choix stratégiques des insoumis ont été de bien piètres boussoles. Il est navrant de constater ce que certains ont d’abord dit ou écrit en début de mouvement, tant dans les médias de gauche que dans les partis et organisations syndicales. D’abord sidérée, puis hostile avant de se réchauffer pan par pan, la vieille gauche politique et syndicale s’est montrée incapable de faire entrer l’évènement dans un cadre global d’explication autre que pauvrement politicien. Dans cet aveuglement, les plus hargneux ne nous ménagèrent pas nous accusant même de vouloir surfer sur une vague d’extrême droite. Ceux-là furent contraints ensuite à de plaisantes reptations pour remonter dans le train de la réalité.

Cinq semaines après son déclenchement le mouvement des gilets jaunes est toujours là. De façon stupéfiante d’énergie il a surmonté le ralentisseur des fêtesC’est la leçon à tirer de ce samedi de mobilisation imprévue. « Le mouvement s’essouffle » a radoté comme au premier jour l’officialité . médiatique. On connaît. Comme d’habitude les caméras ont couru filmer en gros plan le moindre feu et célébré les nuages de lacrymos. Pas un mot des éborgnés de la journée, des interpellations et des jugements en comparution immédiate. C’est à peine si les rassemblements de « quelques dizaines de personnes devant les sièges des médias » sont évoqués. Des fois que cela devienne un passage obligé, comme cela semble pourtant prévisible. Mais rien de tout cela ne compte. Ce qui compte, c’est que le mouvement ne s’essouffle pas mais approfondit son enracinement. C’est cela l’évènement.

Mais le mouvement gilets jaunes franchit un seuil en interpellant désormais le pouvoir central de maintien de l’ordre dans les têtes : le parti médiatique. Jeudi, des camions de livraisons du journal Ouest France étaient bloqués par des gilets jaunes. Ouest France est un journal abusant en permanence de sa situation de monopole dans tout le grand ouest. Son sectarisme politique est inégalé dans tout le pays. Certes, il a quand même publié trois interviews de moi en dix ans, campagnes présidentielles incluses, ce dont je lui suis extrêmement reconnaissant. Mais ses dizaines de brèves haineuses où l’on me voit la bouche ouverte, le poing fermé et ainsi de suite sont une signature de caste. Dirigé pendant des années par un bigot égotiste qui avait rédigé un éditorial à publier après sa mort, en toute modestie, ce quotidien est une valeur sure du maintien de l’ordre. À peine moins lourd dans les outrances anti gilets jaunes et le cirage de pompes du pouvoir que Le Parisien. Le quotidien Ouest France, solide bonne conscience des nantis, avait donc relayé sans nuance le dernier refrain du parti médiatique selon lequel les gilets jaunes seraient des antisémites. Les gilets jaunes lui ont sifflé la fin du droit d’insulter à laquelle ce type de Pravda assimile la liberté de la presse.

Samedi à Marseille, une marche de gilets jaunes a copieusement hué les journalistes présents pourtant honorablement connus sur place et même personnellement appréciés. Mais la rédaction centrale ayant passé ses consignes, les éditorialistes bien au chaud exposèrent sans vergogne leurs collègues en affirmant qu’il n’y avait sur place qu’une cinquantaine de manifestants. Sur place, la réplique fut immédiate et les malheureux troupiers du pouvoir médiatique furent obligés de se réfugier dans un bar sous la protection de la police. Cela fait réfléchir. Les journalistes de terrain comme les policiers obéissent aux ordres contre leur propre intérêt et subissent une vindicte qui ne leur est pourtant pas destinée.

Mais s’il y a des policiers et des CRS qui protestent contre le rôle qu’on leur fait jouer et saisissent la balle au bond pour faire avancer leurs revendications salariales, un tel reflexe de conscience sociale et morale n’existe pas dans la corporation médiatique. Totalement en proie à un aveuglement idéologique, ils refusent de se remettre en cause, de se demander comment ils sont arrivés à être plus détestés que les élus politiques. Ils ne comprennent rien à la violence du dégoût qu’ils soulèvent. Ils ne comprennent pas l’impasse dans laquelle se trouvent ceux qui veulent les mettre en cause dans les formes normales du dialogue puisqu’aucun dialogue n’est possible. La corporation fonctionne comme une cléricature qui veut être un contre-pouvoir mais n’en admet aucun à celui qu’il pense incarner. De son côté, le sommet de la pyramide médiatique n’a que faire de l’estime et du respect des gens. Il les considère comme une masse malléable d’autant plus inepte qu’elle est populaire.

C’est d’ailleurs pourquoi neuf milliardaires acceptent de perdre de l’argent en contrôlant 90% des médias. Et des nigauds de se demander pourquoi ! Ils ont la réponse en voyant tout ce système s’arc-bouter pour se défendre face à l’auto-organisation du peuple contre l’ordre qu’ils font tenir debout. Quant à l’intérieur des rédactions, la course aux places et aux faveurs des princes neutralise tout bon sens. Aucune de nos mises en garde n’a été entendue. Ils n’ont pas voulu de « conseil déontologique des médias » pour arbitrer sur un plan moral les problèmes que leur activité soulève. En cas de litige, ils préfèrent donc être défendus par les nassages, les gaz, les arrestations, les garde-à-vue et les peines maximales dans les procès contre les malheureux gilets jaunes.

Ce matin, samedi 29 décembre ce sont les sièges des rédactions de « BFM » et de L’Express qui ont été entourés d’une manière exigeante et coléreuse à Paris. L’Express a immédiatement dénoncé « les gilets jaunes qui assiègent des médias » en oubliant de dire que les médias en question habitent au même endroit parce que leur propriétaire commun les y a rassemblés. Aussitôt, la chaîne de télé en continu stoppe la diffusion des « en direct du terrain » et diffuse un reportage sur Laetitia Hallyday. Sans commentaire. En URSS, quand il y avait un problème, la télé du parti diffusait des images de ballets et d’opéra. Le parti médiatique n’est évidemment pas le PC de l’URSS. Il est en effet autrement plus efficace dans sa manière de verrouiller les esprits. Mais pour lui, à son tour, le mur de la peur est en train de tomber dans les têtes.

Au fond, rien dans toute cette tension n’est bon en soi. Tout dépend de l’issue qui sera trouvée. Mais il n’y a aucune chance que les solutions raisonnables émergent raisonnablement. Tous les pouvoirs vont défendre leur statu quo. Quoi qu’il en coûte au pays et aux gens qui se battent pourtant dans l’intérêt général.

Notre devoir est donc tout tracé. Nous serons jusqu’au bout avec le mouvement populaire comme nous l’avons été depuis le début. À son service, y apportant, sans contrepartie ni affichage, notre savoir-faire, nos réseaux et les femmes et les hommes les plus disponibles de notre mouvement. Nous agissons avec la certitude que les mots d’ordre que nous avons entendus, les perspectives qui sont proposées ici ou là, tout va dans le sens général de ce que nous visons avec la Constituante et la 6ème République. Pour la saison deux de la Révolution citoyenne des gilets jaunes qui commence en janvier 2019, j’ai la certitude que cela peut être précieux et peut être même décisif.

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