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Halte au déni de la violence d’extrême droite !

Je suis invité en septembre au procès de six personnes en tant que victime de leur projet de meurtre. Terroristes d’extrême droite, ils ont comploté mon assassinat (lance-flammes et grenade) et celui de Christophe Castaner (égorgement) en 2017. Ce procès durera sept jours. La justice considère donc que les faits sont graves. Un démenti aux récits sarcastiques que d’aucuns en avaient d’abord faits.

Voilà l’occasion pour maints de réfléchir : non tout n’est pas permis. Il est honteux et dangereux de renvoyer dos à dos ceux qui veulent tuer et ceux qui sont désigné comme leurs victimes. Je suis stupéfait du déni de la violence de l’extrême droite. Honte à ceux qui parlent à ce sujet de « diversion » de notre part ! Je demande que l’on cesse de minimiser le danger qui pèse sur nous depuis la vidéo de Papacito. Des médias font même le choix incroyable de relativiser cet appel au meurtre en donnant la parole à ce désaxé ultra-violent. Ils commettent une grave faute morale. Car ils contribuent à notre mise en danger en désarmant la vigilance et la protection de l’opinion.

La galéjade de Zemour, « l’ami de Papacito », selon laquelle il s’agissait d’une plaisanterie est un camouflage de la violence croissante de l’extrême droite. Ce fut prouvé dès le lendemain avec le coup reçu par le président de la République à Tain. Zemmour conclut que le président « avait eu ce qu’il méritait ». Il est donc temps de prendre au sérieux l’escalade concrète de l’extrême droite. Temps de comprendre que la marche du 12 pour les libertés n’est pas un évènement comme un autre mais le moment pour dire que l’extrême droite n’a pas encore tous les droits dans notre pays.

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