Le mardi 16 novembre, Jean-Luc Mélenchon était l’invité des mardis de l’ESSEC. Il a expliqué la stratégie de l’Union populaire : faire campagne en suscitant l’adhésion sur son programme. Il a aussi rappelé cette stratégie permettait de dépasser les clivages politiques traditionnels et de rassembler sur des propositions concrètes servant l’intérêt général.
Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur son programme économique. Il a en particulier défendu l’idée de mettre en place des mesures protectionnistes pour défendre l’emploi et la production en France. Il a expliqué qu’il appliquerait un droit d’Opt-out sur les traités européens qui seraient contradictoires avec la politique qu’il mettra en oeuvre. Il a aussi dit que si son programme était appliqué, ceux qui ont beaucoup devraient partager la richesse avec ceux qui ont le moins. Il a rappelé ses propositions pour diminuer le temps de travail en rétablissant les 35h réelles et la retraite à 60 ans. Il a défendu l’idée qu’il fallait geler la dette publique dans les coffres de la Banque centrale européenne et que le montant de la dette privée était un enjeu bien plus inquiétant que celui de la dette publique.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est revenu sur les risques que comporte l’énergie nucléaire. Il a rappelé que des accidents étaient déjà survenus à Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima. Il a expliqué que sa politique de sortie du nucléaire s’appuierait sur ceux qui travaillent dans cette industrie et que tous verraient leurs revenus garantis.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon à détaillé sa proposition de convoquer une assemblée constituante pour faire la 6e République. Il a expliqué que c’était une nécessité pour que le peuple français puisse se refonder en refondant ses institutions. Il a rappelé que le référendum d’initiative citoyenne (RIC) était la manière d’associer la stabilité des institutions et l’intervention populaire permanente.