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02.03.2022

Ukraine : face à la menace nucléaire, l’urgence c’est la paix

Le candidat de l’Union populaire a une nouvelle fois condamné l’agression militaire de Vladimir Poutine en Ukraine et a déploré la situation dramatique à laquelle est confrontée le peuple ukrainien. Il a appelé à frapper fort les oligarques russes pour déstabiliser le régime russe, notamment en saisissant leurs avoirs en France. 

Jean-Luc Mélenchon a expliqué que deux choses manquaient au discours d’Emmanuel Macron. Premièrement, une prise d’initiative diplomatique forte dans le cadre de l’OSCE pour discuter de la sécurité collective en Europe. Deuxièmement, une mesure de blocage des prix pour faire face au risque de leur envolée à cause du conflit en cours. 

Sur la question de la livraison d’armes à l’Ukraine, Jean-Luc Mélenchon a appelé à éviter tout ce qui pourrait faire de notre pays une partie-prenante du conflit comme belligérant. Le candidat à l’élection présidentielle a appelé à isoler le chef d’État russe sur la scène mondiale, et a salué l’écrasante majorité de pays à l’ONU ayant voté en faveur de la condamnation de la guerre russe en Ukraine.

Jean-Luc Mélenchon a rappelé que cela fait maintenant 14 ans que le différend entre la région russophone et le reste de l’Ukraine est en cours. Il a rappelé la responsabilité américaine dans la situation tout en soulignant que Poutine portait seul la responsabilité du déclenchement de la guerre.

Le candidat de l’Union populaire à la présidentielle a refusé catégoriquement la perspective d’une guerre nucléaire. Et a une nouvelle fois dénoncé les va-t-en-guerre et la surenchère guerrière omniprésente dans notre pays. Il a eu des mots forts en affirmant qu’il refusait que l’on se fasse collectivement à l’idée que la guerre est inéluctable. Il a dit vouloir être l’entraîneur du camp de la paix. 

Jean-Luc Mélenchon a salué la responsabilité du président de la République refusant d’entrer en guerre avec la Russie, la responsabilité d’Emmanuel Macron quant au vocabulaire employé pour ne pas risquer l’escalade, responsabilité qui contraste avec le dérapage de son ministre de l’Économie sur la “guerre économique” avec la Russie.

Le candidat de l’Union populaire a qualifié le président russe d’«autocrate». Il s’est posé une nouvelle fois, au lendemain de son discours contre la guerre à l’Assemblée nationale, comme le candidat du camp de la paix. Il a appelé chacun à être vigilant quant aux mots employés face à la gravité de la situation afin de garantir toujours la possibilité d’une sortie du conflit et le retour de la paix en Europe.

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