Jean-Luc Mélenchon s’exprimait à l’occasion d’un meeting à Besançon avec Aurélie Trouvé, Anthony Smith et Séverine Véziès le 27 mai 2024.

Il revient sur l’importance de l’unité nationale basée sur la défense des revendications communes, affirmant que l’intérêt général humain est le ciment du peuple français, et que la lutte contre le racisme est une priorité. Il dénonce le colonialisme en Kanaky Nouvelle-Calédonie, critiquant le président français pour avoir comparé cette situation avec d’autres contextes français.

Concernant la situation à Gaza, Jean-Luc Mélenchon accuse Macron d’inaction face au génocide en cours, demandant la reconnaissance de l’État de Palestine et un embargo sur les armes vers Israël, rappelant les violations des ordres de la Cour Internationale de Justice par Netanyahu.

Il critique ensuite le productivisme à outrance et les pratiques de l’Union européenne, qui détruisent les économies en développement. Il s’oppose à la privatisation des barrages, soulignant que les biens communs ne doivent pas être soumis aux lois du marché, mais gérés politiquement.

Jean-Luc Mélenchon rejette ensuite l’idée de « réarmement démographique » d’Emmanuel Macron pour des raisons économiques, prônant un environnement où l’amour et la confiance en l’avenir encouragent à avoir des enfants. Enfin, il met en avant les actions des élus insoumis, comme Leïla Chaibi et Anthony Smith, qui défendent les droits des travailleurs et les conditions de travail en Europe et appelle à voter pour leur liste le 9 juin.