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Air France : et encore, ce n’est que la chemise !

La meute est de sortie. La violence à Air France déchaîne la caste des bienpensants. La violence sans limite de la mort sociale à laquelle sont condamnées les victimes des plans de licenciements ne tirent ni une larme ni un reportage : suicides, dépressions, divorces, rien de tout cela n’empêchera les belles personnes de se sentir tout le temps dans leur bon droit ni leurs griots médiatiques de hurler en meute. Leurs indignations sélectives sont aussi vieilles que notre lutte. Jaurès aura déjà tout dit, après Victor Hugo et Gracchus Babeuf sur ce thème :

« Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connue des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. Cela ne fait pas de bruit ».

Jean Jaurès devant l’Assemblée nationale, 19 juin 1906.

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