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Dimanche 23 avril 2017, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait au soir du premier tour. Il n’a donné aucune consigne de vote pour le second tour et a expliqué que les 450 000 insoumis voteraient sur ce point. Jean-Luc Mélenchon a salué la force que nous avons construit et a appelé les insoumis à être unis pour la suite. Voici la retranscription de son intervention :
« Le résultat annoncé depuis le début de la soirée n’est pas celui que nous éspérions. En toute hypothèse, ce ne sera pas celui qui a été annoncé qui sera le bon. En effet, le ministère de l’intérieur a réservé sa déclaration jusqu’à ce soir minuit.
Bien sûr, d’ici là, médiacrates et oligarques jubilent. Rien n’est si beau pour eux qu’un second tour entre deux candidats qui approuvent et veulent prolonger, les deux, les institutions actuelles, qui n’expriment aucune prise de conscience écologique ni sur le péril qui pèse sur la civilisation humaine, et qui les deux comptent s’en prendre une fois de plus aux acquis sociaux les plus élémentaires du pays.
Quoi qu’il en soit, et quels qu’ils soient, lorsque les résultats officiels seront connus, nous les respecterons.
Je ne saurai dire ni faire davantage à cette heure. Chacun, chacune, d’entre vous sait en conscience quel est son devoir. Dès lors, je m’y range. Je n’ai reçu aucun mandat des 450 000 personnes qui ont décidé de présenter ma candidature pour m’exprimer à leur place sur la suite. Elles seront donc appelées à se prononcer sur la plateforme et le résultat de leur expression sera rendu public.
Mon beau pays, ma belle patrie, et vous tous les gens, nous pouvons être fiers de ce que nous avons entrepris et réalisé. Nous sommes une force consciente et enthousiaste. Je vous appelle à rester groupés, à rester en mouvement, et à être un mouvement, car les défis que nous avons nommés, sans en cacher aucun ni aucune des difficultés qu’il soulève pour les régler, ces défis restent à relever. Et ceux qui prétendent aujourd’hui à l’honneur de nous représenter tous ont déjà fait la démonstration qu’ils étaient incapables eux mêmes, de les penser.
L’heure à venir et les jours qui viennent restent ceux des caractères et de la conscience. Vous tous les gens, patrie bien aimée, vous êtes un matin tout neuf qui commence à percer.
Fidélité à la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.
Vive la République, et vive la France.»