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L’égout médiatique crache à pleins tuyaux

Après avoir persécuté de nombreux mois Raquel Garrido en présentant ses impayés à l’ordre des avocats comme des actions malhonnêtes, publié jusqu’à ses congés maladie, la sainte corporation ne s’est pas démobilisée. Elle a obtenu la participation du CSA à la chasse que la profession a organisé contre celle qu’il s vivent comme une usurpatrice. En effet le CSA ne tient aucun compte des opinions politiques d’innombrables commentateurs et chroniqueurs de droite. Mais il s’est pourtant réveillé pour s’en prendre lui aussi à Raquel Garrido. Elle a été mise en demeure de choisir entre son appartenance à « La France insoumise » et son statut de chroniqueuse à la télé. Sinon son temps de parole était compté comme du temps de la LFI et les comptabilisation de Canal seraient déséquilibrées !

Voilà la trouvaille du CSA pour essayer d’expulser Raquel Garrido d’un paysage médiatique pourtant saturé de droite et de macronistes. J’espère que chacun comprend bien. Raquel Garrido a été mise en demeure de renoncer à son engagement public avec la LFI parce que sinon nous aurions trop de temps de parole sur la chaîne ou elle s’exprime ! Ce résultat a été obtenu par une pression du CSA sur le média. Telle est la liberté d’expression comme la conçoit Olivier Schrameck, le président du CSA. L’homme qui avait ouvert une enquête contre TF1 après un reportage sur moi avec cette chaîne un jour de manifestation. Comme par hasard, juste dans la période où se jouait le passage de la chaîne LCI sur la TNT. En effet un « journaliste » membre d’une chaine concurrente avait affirmé que les images étaient un montage en ma faveur. Tel est notre « démocratie ».

Comme cette infamie obtenue sous la pression ne suffisait pas, il a fallu que certains sous entendent un conflit entre elle et moi. La meute aime l’info  comme le fromage : elle préfère que ça pue. J’ai dit et répété ce qui est : je milite avec Raquel depuis qu’elle était une jeune dirigeante de SOS racisme. Elle est et reste mon amie. C’est une femme engagée de très grand talent et dévouement à nos idées. C’est une tête formée, cultivée et créatrice. Elle a tenu son poste de combat dans toutes ces années où nous n’avons reçu que des coups. Elle l’a tenu dans ses années de pauvreté que lui ont reproché des journalistes ruisselant d’argent. Je la respecte encore davantage pour cela. Je juge son travail à la télé : magnifique. Elle reste mon avocate, à moins que cela aussi lui soit interdit par je ne sais quel comité du style du CSA à la solde du pouvoir quel qu’il soit.

Encore une fois, la palme aux racoleurs à clics de L’Obs. Ceux-là se sont senti obligé de reproduire ce qui trainait de plus infâme sur le sujet. Puis ils ont commenté mon point de vue amical en faveur de Raquel pour dire que ce ne serait « pas vraiment un démenti ». Il est normal que le journal qui a viré Aude Lancelin pour délit d’opinion après un procès de Moscou imagine partout la continuité de ses méthodes. Mais en vain. Il n’y a pas et il n’y aura jamais de police politique autour de moi. Et les sujets de discussion entre nous comme nos relations personnelles ne se fixeront pas dans les salles de rédaction.

Je sais que le canon à merde va encore tonner, contre moi cette fois-ci. D’ici quelques jours, Capital et L’Express veulent tirer leurs salves de commande. En effet, après sept mois de bashing ininterrompu, dont le blogueur Antoine Léaument a fait le recensement, il y a encore des rédacteurs en chef pour passer des commandes de bashing. Heureusement, dans les deux rédactions, il existe des insoumis, à tous les niveaux. Cela me permet de savoir assez exactement les intentions et l’ambiance de haine qui m’entoure de la part de ces gens. Sur le terrain, les retours de contact avec ces journalistes sont terribles. Les questions qu’ils posent, leur manière d’essayer d’intimider les gens pour les obliger à répondre, les questionnaires du matin pour le soir, l’arrogance et le sentiment d’avoir tous les droits qui les animent, tout est à vomir. Quand au fond il s’agit de revenir sur mes années en Essonne et surtout sur mon patrimoine il y a… 19 ans ! Je fais une mise en demeure et je poursuivrai le moment venu en diffamation.  Ces gens vont donc insinuer, et accrocher midi a minuit, sans oublier le venin des habituels « témoignages anonymes » dont ils sont coutumiers.

Bien évidemment, il est impossible que j’aie commis quelque acte délictueux ou immoral que ce soit. Si ce n’était pas le cas, il y a longtemps que ça se saurait. En effet depuis ma première élection nationale mon patrimoine a fait l’objet de nombreuses et régulières déclarations, toutes accessibles au public et à mes ennemis qui ne se sont pas privés d’y recourir déjà souvent. Ces déclarations, je les ai faites d’abord auprès de la « Commission pour la transparence financière de la vie politique » puis de la « Haute autorité » actuelle. Je précise que j’ai fait des déclarations de mise à jour à l’occasion de chacune des modifications réalisées au fil de mes pérégrinations et des achats et ventes de mes domiciles successifs. Du coup, j’ai été souvent interrogé par ces commissions de contrôle chaque fois qu’un point a semblé devoir par principe soulever une question.

Je doute qu’il y ait beaucoup de monde dont la situation patrimoniale ait jamais été autant surveillée. En effet j’ai été contrôlé de cette façon à l’occasion de treize entrées ou sorties de mandat électoral. Sans oublier le moment de deux candidatures à l’élection présidentielle. Soit quinze fois ! Je n’ai jamais fait l’objet d’aucun blâme, remontrance ou mise en garde. Je ne saurais oublier de mentionner que j’ai aussi dû répéter ces déclarations à l’usage de la presse. On connait sa vigilance, ses commentaires informés et sans complaisance. En publiant et commentant ma situation patrimoniale en 2012 et en 2017 elle n’aurait rien laissé passer s’il y avait eu matière ! Leur but est donc seulement de nuire pensant qu’il restera toujours quelque chose de leur mauvaise action par-delà tous les démentis.

J’ai donc décidé de publier les réponse que j’ai fait à ces deux journaux. Avant de les mettre en demeure. Mon intention est de vous montrer le style de l’inquisition que nous subissons, le genre de questions qui m’est posée et le ton sur lequel cela se fait. J’ouvre donc une rubrique dans mon blog qui sera consacrée aux questions malveillantes d’où qu’elles viennent et aux fausses informations d’où qu’elles viennent. Mon but est de rien laisser sans réponse sans pour autant donner une place centrale aux flots de l’égout médiatique. J’ai donc séparé les deux thèmes car ils ne sont pas de même nature. Dans le premier on trouve les journalistes qui veulent me diffamer et les personnes qui m’interpellent dans un registre de mauvaise foi. Dans l’autre les menteurs assumés souvent d’extrême droite. Nous la complèterons au fil du temps et des infos que vous nous transmettrez sur ce qui se colporte à mon sujet.

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