M. Jean-Luc Mélenchon attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les études des eaux de baignade en prenant exemple de l’état des plages marseillaises. Trois plages marseillaises étaient menacées de fermeture suite à une pollution aux enterocoques.
En effet, lors d’orages violents, le débordement du barrage de l’Huveaune entraînait un afflux d’eaux usées dans l’eau de mer. Des investissements de la ville de Marseille dans le réseau d’assainissement ont permis de garder ces plages ouvertes. Cependant d’autres problèmes de pollution subsistent sur d’autres plages.
La plage de Saména est polluée au plomb. Le risque de saturnisme pour les enfants de moins de 6 ans en cas de fréquentation répétée est élevé. Les eaux de la station d’épuration de Marseille se déversent dans la calanque de Cortiou. Les ports de la Lave et l’anse de l’Estaque sont polluées à l’arsenic. Ces cas de pollution ne sont pas pris en compte pour l’évaluation de la qualité de l’eau réalisée par le service assainissement Marseille métropole (SERAMM). Les directives européennes sur les eaux de baignade ne prévoient pas que les tests portent sur d’autres données que bactériologiques.
Pourtant, d’autres types de pollutions peuvent avoir des effets sévères sur la santé, comme la pollution aux métaux lourds. Plusieurs ONG demandent la révision de la législation en vigueur pour une meilleure prise en compte de la pollution des plages et des eaux de baignade. C’est le cas par exemple de la Surfirder Foundation.
Il souhaiterait savoir si le Gouvernement compte agir pour améliorer les tests de pollution des plages et des eaux de baignade.
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