L’indigne merdier de La Rochelle m’a galvanisé. Ni de près ni de loin, je ne veux rien avoir à faire avec cette sarabande de girouettes. Quand je pense que tous ces agités sont ceux qui se donnent de grands airs d’importants responsables et me font des leçons de maintien le reste de l’année! Bien fou qui voudrait confier son pays à de tels vibrions. La seule synthèse dont ils semblent capables à cette heure c’est celle de toutes les tares de la politique, du bourrage de liste électorale en passant par le fractionnisme des groupuscules. Il faut s’écarter des parages de ce cirque. Et se tenir, ferme et stable, en fidélité à soi même. Il y aura donc, en toute hypothèse, une motion de la gauche du parti, une vraie. Donc pas ce qu’on me propose. Pas ce collage de repentis du «non» au TCE avec des débris de l’ancienne majorité du PS baptisé avec un nom de tendance du PC italien. « Reconstructeur ». On rêve ! Surtout quand ces derniers ont pour principal brevet d’audace politique l’art de faire porter au seul malheureux Hollande le poids de leurs décennales turpitudes communes. Car du peu de dignité qu’il reste à n’importe quel socialiste, après qu’a eu lieu le spectacle global rochellais, il ne faut plus perdre une miette. Ce congrès est la dernière limite après que tant de bornes ont été franchies. J’y entre comme j’en sortirai : sans concessions. Et je ne serai pas seul à faire ce choix. Loin de là !
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