- Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !
- Le MEDEF a encore gagné !
- Non au quatrième paquet ferroviaire !
- Alcatel : plus de dix mois d'avertissements !
- Pour des listes autonomes aux municipales
- «Liberté pour les militants de Greenpeace» – Tribune avec Noël Mamère
- PS-PCF à Paris : un accord au rabais pour un lourd prix politique
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Le paradoxe de l’automne, c’est la splendeur flamboyante des paysages, s’il y a des feuillus, et l’ombre terrible du mois de novembre qui s’avance. Le soir tombé, s’il y a du crachin, toutes les obscurités tournent au glauque. La nuit elle-même n’a ni cette force métallique des nuits de gel hivernal, ni le velours épais qu’on observe en été quand le soleil s’est couché. Une nuit molle, collante et trompeuse comme une peau de lait ou un discours de Hollande. Grisaille du mois d’octobre, quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre.
Qu'elle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ». Tous les beaufs qui passent devant gloussent. L’ami d’enfance de la dame, qui dirige ce journal, a-t-il pensé que son affichage est un encouragement avant d’être un argument de vente ? N’a-t-il pas eu, fusse un instant, de honte devant pareille manipulation ?
Juste à côté, le journal de Christophe Barbier, « L’Express », met la main aux fesses des énergumènes. La semaine dernière, il dénonçait les syndicats ; cette semaine les femmes voilées. Peut-on dire un mot de critique de l’un ou de l’autre de ces titres, quoi qu’ils soient des vaches sacrées ? Non, bien sûr ! Le moindre commentaire et hop la sirène d’alarme vous déchire les oreilles : « Outrances ! Invective ! » Ce Barbier avait produit un long vomi éditorial pendant la campagne présidentielle : « Pour en finir avec Mélenchon ». Maintenant il couine comme un magot dès qu’on l’interpelle : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’ennemi des syndicats et des musulmans cite sans le savoir ce Talleyrand dont Napoléon (s’il vous plait !) disait : « c’est de la merde dans un bas de soie ». Ces gens-là sont pourtant les pontifes de notre temps. Bref, le moral est en berne. Heureusement que la raison reste aux commandes. Il vaut mieux. Je dois affronter une crise terrible.
Le conseil fédéral du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris. Mais les militants communistes l’accepteront-ils ? C’est le sujet de cette semaine qui vient. J’ai bon espoir. En Essonne aussi une assemblée départementale avait été convoquée en présence de Pierre Laurent. Là aussi on avait essayé d’éveiller les militants avec des arguments à l’emporte pièces aussi raffinés que « ne donnez pas raison à Mélenchon qui veut faire d’Evry un test ! » Les arguments « ad hominem », qui choquent tant quand il s’agit de dire leur fait aux solfériniens, sont apparemment beaucoup mieux acceptés quand il s’agit de me les appliquer. Dans ce cas l’échec est total : le vote a donné l’unanimité moins une voix en faveur de la liste autonome par rapport à Manuel Valls. Pierre Laurent nous dit dans « Le Parisien » qu’il vaudrait mieux s’occuper de Corbeil et y obtenir, en échange d’Evry, le soutien du PS. Il ne lui reste plus qu’à nous dire à laquelle des deux listes communistes actuellement en présence il pense ! On n’en finirait pas. Je ne veux pas me laisser happer par les chipotages que ce genre de situation engendre. Sur ce blog, j’ai rassemblé mes arguments politiques en faveur du maintien du Front de gauche en toutes circonstances. Ils sont rassemblés dans un document prêt à être diffusé. N’hésitez pas. L’hyper visibilité nationale et Européenne de Paris m’a obligé à un suivi particulier de cette situation qui est à l’origine de la crise. En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! Dimanche, je m’exprimerai sur le sujet à Clermont-Ferrand à l’occasion de notre Convention nationale sur le programme des municipales et des européennes. A cette place-ci, sur ce blog, vous pourrez suivre en direct mon discours. On s’y retrouve, si vous voulez.
Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !
Les députés viennent de voter l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite. Pour la première fois, un gouvernement qui se réclame du parti de Jaurès détruit une conquête sociale. Typique de l’hypocrisie permanente des solfériniens, la mesure est présentée en même temps que ces menteurs se drapent dans un air de merveilleuse résistance : « nous ne touchons pas à l’âge légal de départ ». Menteurs ! Le gouvernement vient de reconnaître que l’âge de départ à la retraite allait être repoussé ! Beaucoup repoussé. L’aveu est fait dans un document budgétaire : le « rapport économique, social et financier ». Ce document, annexe du projet de loi de finances, est transmis à la Commission européenne. Il tient lieu de « programme de partenariat économique » prévu par le traité que Hollande devait, paraît-il, renégocier. Dans ce document, la France rend compte à la Commission de la mise en œuvre des « recommandations » européennes. C’est à la page 21 qu’est l’aveu : la retraite ce sera à 66 ans ! Le gouvernement écrit : « Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite (…), devrait mécaniquement augmenter avec l’allongement de la durée de cotisation. » Voyez le cynisme de la démonstration qui est exactement faite dans les termes dont nous avions accusé le gouvernement, provoquant l’habituel chœur de jérémiades. « À terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans ». Signé : François Hollande. En France, dans sa déclaration solennelle à la conférence sociale, en présentant sa soi-disant « réforme juste », l’homme de toutes les embrouilles essayait pourtant de cacher qu’il ne faisait qu’obéir à Barroso. Il affirmait la main sur le cœur: "Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité". Bobard. Après le Conseil européen de juin, Hollande avait déjà tenté un coup de com spécialement pervers. Il se vantait d’avoir fait enlever des recommandations le report de l’âge légal de la retraite. Scrogneugneu ! Mais il avait accepté le relèvement de « l’âge effectif ». Il s’était engagé «à prendre des mesures d'ici à la fin de l'année 2013 pour équilibrer durablement le système de retraite en 2020 au plus tard, par exemple en adaptant les règles d'indexation, en augmentant la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, en relevant encore l'âge effectif de départ à la retraite… » Parfaitement embrouillé ! Quel maitre !
Les retraites ne sont pas le seul sujet où le marionnettiste doit avouer les fils. Dans le même document, le gouvernement Ayrault indique en effet (page 26) que : «Dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 ». Les cheminots disent merci à qui aux municipales ? Que les gaziers et les électriciens se tiennent prêts à rendre hommage aux solfériniens municipaux. En effet Hollande s’est occupé d’eux comme ils peuvent le vérifier à la page 24 de ce document : « Dans le domaine de l’énergie », le document rappelle que « la suppression des tarifs réglementés de vente de gaz pour les entreprises d’ici fin 2015, figure dans le projet de loi sur la consommation en cours d’examen » et que « l’ouverture du marché de la production d’électricité sera […] accrue par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques (= les barrages) devant être renouvelées » Les barrages au privé ! Ce qui faisait hurler sous Sarkozy serait-il devenu délicieux ? « Mais monsieur Mélenchon n’attaquez-vous pas davantage les socialistes que la droite ? » demande le bouffi de service. J’en ai deux pour la même pierre à lancer, petit homme !
Le MEDEF a encore gagné !
« Libération » veut-il couper la tête des patrons ? C’est ce que fait penser sa une où l’on dénonce « les cadeau aux patrons » en montrant un homme sans tête. Comment le grand journal social-libéral (40 000 exemplaires vendus par jour) peut-il courir ainsi derrière Mélenchon et donner des gages au populisme qui-fait-le-lit-de-le-Pen-quand-on-critique-le-gouvernement ? C’est que la piétaille de la CGPME a levé des cartons jaunes pour Moscovici, qui lui a augmenté l’impôt sur les sociétés de 33% à 38 %. A titre provisoire, bien sûr. Où serait le problème si c’était à titre définitif ? Car j’ai connu ce taux à 42 % en France. Et ce n’était pas sous un régime communiste. En fait, le MEDEF s’est servi sur le dos des patrons de la CGPME. Mais comme les règles de la représentativité des syndicats patronaux n’ont jamais été changées, au contraire de celles des syndicats ouvriers, et comme j’ai été le seul à le dénoncer dans la présidentielle, maintenant la CGPME n’a plus qu’à japper quand le MEDEF le lui dit. Il s’amuse bien, le Gattaz, en ce moment. Il a froncé un sourcil, et Moscovici a reculé. Et pour lui dire merci, il lui envoie la piétaille de la CGPME mordre la main qui le nourrit. La situation commence à être connue.
Un nouvel épisode a eu lieu dimanche dernier. Suivez bien ! Le ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement renonçait à une nouvelle taxe sur les entreprises. Celle sur « l’excèdent brut d’exploitation ». Bien sûr, il n’est pas facile de comprendre de quoi il s’agit quand on n’est pas un expert fiscal. J’ai donc lancé mon alerte sur le réseau de la commission économique du Parti de Gauche, et attendu sagement qu’on m’explique jusqu’à ce que je comprenne. Comme un naïf que je suis, je pensais qu’on en parlerait le lendemain à France Inter. Bien sûr, ce n’était pas le sujet des pitbulls qui me recevaient. Pour ne pas avoir travaillé pour rien, je partage avec vous ce que j’ai appris.
Les prélèvements sur une entreprise sont calculés à divers niveau de l’établissement de ses comptes. C’est-à-dire à mesure que s’ajoutent les étapes de la formation de valeur et que se déduisent les prix à payer pour y parvenir. La nouvelle taxe se serait située à l’étage placé juste avant le moment où les combines sont possibles pour se soustraire au fisc. La taxe aurait cueilli dans « l’excédent brut d’exploitation ». Seules les grosses entreprises passaient à la caisse. Le MEDEF, qui ne représente que ce type d’entreprises, a aussitôt mis en action son énorme glande lacrymale. Aux premières larmes, Moscovici a tendu son mouchoir et demandé pardon.
Il faut dire Moscovici est passé maître du tango fiscal. Un pas en arrière, un sur le côté et ainsi de suite. Voyons d’abord le ridicule : voilà un homme qui crée une taxe pour récupérer 2,5 milliards d’euros. S’il a tellement besoin de cette somme, pourquoi donne-t-il 20 milliards de crédit d’impôts aux mêmes entreprises, avec promesse qu’il n’y aura pas de contrôle fiscal ? Vous cherchez 2,5 milliards, monsieur le ministre ? Gardez plutôt ceux que vous avez, au lieu de les donner sans contrôle !
Après quoi, restent l’incompétence et l’embrouille. En effet, la nouvelle taxe figure dans le projet de budget pour 2014. Ce projet a été approuvé le 25 septembre dernier en conseil des ministres. Moscovici détruit donc une mesure phare du budget 2014, moins de deux semaines après sa présentation en Conseil des ministres. Ce génie a lui-même déclaré dimanche, la bouche en cœur : "nous avons estimé au final qu'il ne fallait pas créer un nouvel impôt sans avoir réfléchi à l'ensemble de la structure d'imposition des entreprises". Doit-on comprendre qu'il n'avait pas réfléchi avant de proposer le budget de l'Etat pour l'année prochaine au Conseil des Ministres ? Il n’avait pas réfléchi avant de l'envoyer à la Commission européenne pour approbation? Il n’avait pas réfléchi avant de l’envoyer pour avis au Haut Conseil des Finances Publiques, garant de la politique austéritaire de l'Union européenne ? Ni avant de le transmettre à l’Assemblée nationale. Non. Il n’avait pas réfléchi. Mais maintenant, il va le faire c’est promis. Mais comment le croire ? Un homme qui, de son propre aveu, a si peu d’habitude en la matière.
Donc, disais-je, sans aucune réflexion d’ensemble selon le ministre, il s'agissait de créer une taxe sur l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les économistes de mon parti me disent : « En soi cela aurait pu être intéressant. Car cela aurait pu permettre de mieux répartir les impôts entre les petites entreprises et les plus grosses, entre celles qui gagnent beaucoup d'argent et celle qui en gagnent moins ». Soit. Ils précisent : « taxer l'excédent brut d'exploitation aurait aussi permis d'empêcher une partie de l'évasion fiscale des entreprises ». Ah bon ? Et pourquoi ? « Cette nouvelle taxe aurait eu une assiette plus large que l'impôt sur les sociétés, qui est aujourd’hui le principal impôt sur les entreprises. Or, l’impôt sur les sociétés est un véritable panier percé : les jeux d’écritures comptables permettent aux grands groupes de réduire artificiellement l'assiette sur laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés ». Et comment cela cher camarade ? « Entre autres diableries, elles peuvent le faire en jouant sur l'inscription comptable de leurs investissements et de leurs financements sur plusieurs années, ou en déduisant des intérêts d'emprunts. Tous ces jeux comptables permettent de faire baisser l'impôt payé à la fin. Mais comme l'excédent brut d'exploitation est calculé avant ces opérations, une taxe fondée sur lui rend inopérants ces petits ajustements des comptes. » Comme c’est ce que j’ai déjà dit au début de cette section, on peut en déduire que j’ai compris ce qu’on m’a expliqué. Je vous en souhaite autant. Militer et polémiquer, c’est une autre façon de s’instruire.
Mais vous n’aurez pas tout compris tant que vous ne connaîtrez pas le reste de l’explication. En fait, son projet de taxe ne visait pas à dégager davantage de recettes fiscales pour l'Etat. Son idée était plus tordue. La nouvelle taxe était destinée à remplacer, après divers tripotages, trois autres taxes existantes. A la fin du compte, il s’agissait de récupérer la même somme que ces trois rapportaient : 2,5 milliards d'euros. Suivez le guide. D’abord, Moscovici entendait baisser l'impôt sur les sociétés. Ça fait toujours bon genre dans les affichages publics en Europe libérale. Au lieu de 33%, hop, juste trente pour cent. Tout ça étant en réalité de la frime. Car les statistiques montrent que si les petites entreprises payent bien leur 33%, les grosses et très grosses boites, elles, ne payent que 8% grâce à « l’optimisation fiscale » comme disent les belles personnes pour parler de leurs combines qui rapportent gros.
Après cet allégement pour nos amis les patrons, deux autres étaient encore prévus. Au passage, j’ai appris l’existence d’une cotisation sociale que je ne connaissais pas : la «contribution sociale de solidarités des sociétés » (C3S). J’ai d'ailleurs failli ne jamais la connaître, puisqu’elle a failli être supprimée. Que finance ladite taxe ? Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants comme les artisans, les commerçants, un grand nombre des agriculteurs, etc. Les petits veinards ! En guise de réforme fiscale, Moscovici remplaçait donc une cotisation sociale par un impôt. Et sans que les entreprises ne paient un centime de plus à l'Etat. Le régime général paiera sans doute l’ardoise le moment venu. C’est-à-dire les salariés qui paient leurs cotisations.
Total, que veut dire tout cela ? Que le gouvernement de Jean Marc Ayrault et de l’embrouilleur en chef a fait une nouvelle reculade. Il détériore encore un peu plus le rapport de force pour les salariés dans le pays. Cette reculade intervient après plusieurs caresses du gouvernement au MEDEF. Le gouvernement a ainsi vidé de sa substance la promesse de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il a également reculé dès le premier battement d'ailes d'exilés fiscaux repeints en petits entrepreneurs "Pigeons". Et, je l’ai rappelé, il a surtout offert 20 milliards d'euros par an de cadeau aux actionnaires, sans contrepartie et "sans contrôle fiscal", sous prétexte de compétitivité. A chaque fois, le MEDEF engrange, puis réclame davantage.
Pourtant, avec le MEDEF, la calinothérapie n’a pas de sens. Il ne sert à rien de vouloir être gentils avec les grands patrons. Cette affection n’entre pas dans leur raisonnement. Pour eux, tout est coût, et tout coût est exagéré à part celui de leurs prestations et de leurs dividendes. Salaires, impôts, cotisations sociales : c’est toujours beaucoup trop ! D’ailleurs, à peine Moscovici avait-il reculé que déjà le MEDEF réclamait davantage. La nouvelle taxe n'existe plus mais le MEDEF veut quand même, en plus, la suppression de la recette fiscale qu'elle devait remplacer ! En attendant, il se frotte les mains de voir les petites et moyennes entreprises passer à la caisse à sa place. Loin d’exploiter la dénonciation de ce coup tordu entre patrons, le gouvernement… « réfléchit ». C’est-à-dire qu’il laisse faire. Même Libération doit protester ! Evidemment l’exercice est nouveau. D’où, je l’espère, l’amicale cécité de l’équipe des fabuleux « décrypteurs de chiffres erronés » qu’inflige à ses lecteurs ce journal. A toutes fins utile notez que le cadeau correspondant au crédit compétitivité est de 20 milliards en année pleine et non de 10, comme l’affirme le rédacteur de l’article qui en parle. Je sais bien que c’est difficile à croire quand on vient juste de se réveiller des nuages sucrés de la hollandomania ! Courage les gars et les filles, il vous reste encore Bayrou pour espérer. Selon vos goûts. Un jour vous apprendrez qu’il y a aussi « le Front de Gauche ». Et qu’à part injurier son porte-parole, on peut aussi y apprendre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire semblant d’être ce journal de « toutes les gauches » dont se vantait Demorand. Mais le Front de Gauche est-il de gauche, hein, les amis ? « Y-a-t-il un bon populisme » commencent déjà à se demander Marie-violette et Jean Patou avant leur brunch…?