Le gouvernement choisit le pourrissement de la situation. Et bien sûr, la traditionnelle imagerie d’Épinal des violences urbaines inadmissibles. Inconscient du poids culturel des imageries diverses auxquelles accèdent des millions de personnes depuis des années, ils jouent avec des sentiments et des préjugés issus des feuilletons des années soixante. À mon avis, ce choix du pourrissement est fait moins par calcul que faute d’imagination pour trouver une issue à une crise dont les fondamentaux…