Il y avait dans l’air cette trame spéciale des jours terribles. C’était un tout que ce boulevard barré, ces tentes et ces groupes de marins-pompiers et de policiers, ces véhicules rouges, ces cars bleu sombre et, par-dessus tout, ce ciel plombé si peu courant à Marseille. Je montai à bon pas vers le croisement d’où l’on verrait la scène du drame sans déranger les secours. La mémoire s’agitait dans ses couches en sommeil profond….